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Dimanche de la Parole de Dieu

Parole

Le dimanche de la Parole de Dieu, célébré dans toute l’Église, est une invitation à redécouvrir la tradition et la pratique de la « Lectio divina ».

Le dimanche 26 janvier 2020, l’Église a célébré pour la première fois un « Dimanche de la Parole de Dieu ». Pourquoi cette journée ? La Parole du Seigneur n’est-elle pas célébrée tous les dimanches lors de la messe ?

Marion Launeau et le père Nicolas Bossu LC, professeur de théologie biblique à Rome, expliquent le sens de cette innovation et comment la vivre. Ils viennent de faire paraître tous deux Lectio divina pour chaque dimanche, aux Éditions des Béatitudes.

Aleteia : Pourquoi le pape François a-t-il institué un « dimanche de la Parole » ?

Marion Launeau : Le pape a institué cette fête par une lettre apostolique qui commence par cette citation de l’Évangile selon saint Luc : « Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures » (Lc 24, 45). Le document porte donc comme titre les premiers mots latins de cette citation, Aperuit illis. Toute l’intention pastorale du pape François est condensée dans ces mots : nos assemblées dominicales sont déjà centrées sur le Seigneur, qui vient dans l’Eucharistie, mais dans quelle mesure nos esprit sont-ils ouverts à l’écoute, la compréhension et l’application de la Parole de Dieu ? Le Pape est conscient que la plupart des catholiques (à la différence de certains protestants) connaissent mal la Parole. Ils ne peuvent alors agir justement, résister à la tentation, ni évangéliser. Cela explique largement qu’ils s’affadissent eux-mêmes et qu’ils n’annoncent plus la Bonne nouvelle autour d’eux.

Père Nicolas Bossu : Nous ressemblons souvent à ce premier groupe des Apôtres après la Résurrection : si nous allons à la messe, c’est que nous avons entendu des témoignages impressionnants, comme ces pèlerins d’Emmaüs qui reviennent tout bouleversés par leur rencontre avec le Seigneur (Lc 24). Nous sommes alors rassemblés comme communauté pour accueillir le Seigneur qui vient nous dire : « Paix à vous ! » (v.36). Mais lorsqu’il nous montre son Corps dans l’Eucharistie, nous sommes frappés par la grandeur du mystère comme les premiers disciples qui « ne croyaient pas encore et demeuraient saisis d’étonnement » (v.41). Inlassablement, par la liturgie de la Parole, le Seigneur vient « ouvrir nos esprits » pour que nous puissions recevoir l’Esprit…

Lisez l’intégralité de l’interview sur Aleteia.