« Une grande joie : le Sauveur est né ! » Toute la liturgie de cette nuit est habitée par la joie, et les lectures se concentrent naturellement sur la cause de nos réjouissances : la naissance de Jésus. Une famille s’émeut toujours lorsqu’elle peut enfin découvrir le visage du nouveau-né, qu’elle a attendu pendant de longs mois. Combien plus l’Église, qui reçoit en Jésus son Époux et son Sauveur !
Évangile : Naissance de Jésus (Lc 2, 1-14)
Saint Luc est le seul évangéliste à décrire les circonstances immédiates de cette naissance. Il commence son second chapitre en mentionnant un recensement universel ordonné par l’empereur Auguste. Le cadre restreint du chapitre précédent, tout imbibé d’Ancien Testament, est laissé en arrière : au-delà du village de Nazareth, au-delà de la famille sacerdotale de Jean-Baptiste, le regard s’élargit à toute l’humanité, mise en mouvement par un édit impérial. Joseph, l’obscur charpentier de Galilée, retrouve toute sa dignité de descendant de David. La naissance du Roi céleste s’inscrit sans bruit dans les archives de l’Empereur terrestre… et César lui-même, sans le savoir, obéit à Dieu, maître ultime de l’histoire, qui a préparé avec soin la naissance de son Fils selon l’humanité. Les Pères ont aimé spéculer sur ce thème, comme par exemple saint Ambroise :
« Pour vous apprendre que c’est le recensement, non de César Auguste mais du Christ, l’univers entier reçoit l’ordre de se déclarer. À la naissance du Christ, tous se déclarent : le monde entier est convoqué ; tous sont mis à l’épreuve. Qui donc pouvait exiger la déclaration de l’univers entier, sinon celui qui avait pouvoir sur tout l’univers ? Ce n’est pas à Auguste, en effet, mais au Seigneur qu’appartient la terre et sa plénitude, l’univers et tout son peuplement (cf. Ps 24, 1)[1]. »
En contraste avec cette amplitude cosmique, les circonstances sont plutôt adverses pour la Sainte Famille. Luc n’insiste pas sur les péripéties que Marie et Joseph ont dû affronter : un éprouvant voyage à dos d’âne, à la fin de la grossesse ; le manque de place et d’accueil à Bethléem, alors bondée de voyageurs puisque tous les descendants de David devaient aller s’y inscrire. L’évangile est très sobre, allant droit à l’essentiel : la Sainte Famille vivait à Nazareth, le recensement l’oblige à se déplacer à Bethléem, et Jésus y naît. Les prophéties ne sont même pas mentionnées, la naissance semble des plus banales : un jeune couple en voyage, un nouveau-né couché dans une mangeoire. Quelle simplicité déconcertante, surtout après le récit merveilleux de la venue de Jean-Baptiste (Lc 1), entre l’apparition dans le Temple et l’émoi de toute la région !
Les grottes de Bethléem, que l’on peut encore visiter, nous laissent imaginer la scène : on a aménagé les cavités dans la roche, les familles s’y installent chacune dans un coin, au voisinage du bétail. On trouve quelques points d’eau et du feu autour duquel les gens sont agglutinés ; les odeurs sont peu amènes. Marie accouche discrètement, aidée par une femme qui se trouvait là ; Jésus est emmailloté et couché avec précaution ; Joseph pare au plus pressé avant de s’attendrir sur le nouveau-né. Luc emploie deux termes : la « mangeoire » (φάτνη, phatnè) qui désigne spécifiquement le lieu où l’on nourrit les animaux (cf. Lc 13, 15) : c’est là que l’Enfant est couché. Puis il note le manque de place dans la « salle commune » (κατάλυμα, kataluma), le même terme que lors de la préparation de la dernière Cène (cf. Lc 22, 11) : cela signifie que la Sainte Famille est reléguée à l’écart. Personne ne remarque rien de spécial, la vie suit son cours ordinaire. Le cardinal Sarah, dans son livre sur le silence, relève combien cette scène préfigure la vie entière du Christ :
« Jésus vient sur cette terre au cours d’une nuit paisible et silencieuse, alors que l’humanité dort. Seuls demeuraient éveillés les bergers (Lc 2, 8). Sa naissance est entourée de solitude et de silence. Pendant trente ans, personne ne l’entend. Le Christ habite à Nazareth dans une grande simplicité, enfoui dans le silence et l’humble atelier de Joseph le charpentier (Mt 13, 55). Il est certain qu’il vit déjà dans la prière, la pénitence et le recueillement intérieur. Cette vie cachée de Jésus se trouve dans l’ombre silencieuse de Dieu. Le Fils de Marie vit constamment dans la vision béatifique, en profonde communion, inséparablement uni au Père[2]. »
À Bethléem, ville dont le nom signifie « maison du pain » (בת לחם, bêt lekem), naît celui qui offrira, trente ans plus tard, sa vie pour être mangé dans l’Eucharistie ; il s’endort dans une mangeoire… Seuls Marie et Joseph savent l’importance de cette naissance ; ils sont unis par le secret de l’origine exceptionnelle de Jésus que rien ne laisse soupçonner ; bien au contraire, tout le bouleversement du recensement semble providentiel pour cacher la naissance dans l’anonymat. L’imaginaire chrétien a brodé à l’envi sur cette scène, ajoutant notamment un bœuf et un âne en se souvenant du premier chapitre d’Isaïe qui relève le manque d’accueil par Israël – comme la Sainte Famille laissée à l’écart : « Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître, Israël ne me connaît pas, mon peuple ne comprend pas. » (Is 1, 3)
Mais le rideau se déchire soudain avec l’apparition de l’Ange du Seigneur (cf. Lc 2, 9). Les apparences s’effacent devant le monde surnaturel, plus réel que le nôtre, mais auquel nos sens ne sont pas habitués. La réaction des bergers souligne ce surgissement de l’invisible : « Ils furent saisis d’une grande crainte. » Ce que le monde ignore et ne peut comprendre, le Ciel tout entier le célèbre et sa liesse déborde sur la terre. Dieu ne peut pas laisser son Fils naître dans l’indifférence générale. Le Catéchisme souligne la signification théologique de ce contraste :
« Jésus est né dans l’humilité d’une étable, dans une famille pauvre ; de simples bergers sont les premiers témoins de l’événement. C’est dans cette pauvreté que se manifeste la gloire du ciel[3]. »
Les anges remplissent alors une première fonction dans la narration : dévoiler et expliquer la portée de l’événement qui vient d’avoir lieu : « Le Sauveur vient de naître, qui est le Christ, le Seigneur. » (v. 11) Il faut que le peuple connaisse la venue du Messie, annoncée par les prophètes, et qu’il s’en réjouisse. Pour cela, Dieu choisit la classe sociale la plus modeste de l’époque et la moins bien considérée : les bergers. Les voilà soudain « enveloppés par la clarté de la Gloire du Seigneur » (Lc 2, 9). Ils vont accueillir, puis proclamer ce que Marie et Joseph gardent dans leur cœur ; l’assemblée sera restreinte, certes : seulement « ceux qui les entendirent », mais c’est le peuple des humbles pour lesquels le Seigneur vient. Il est là, au milieu d’eux, pauvre comme eux. La liturgie choisit donc comme première lecture l’incomparable chantre des « pauvres du Seigneur »: Isaïe.
Première lecture : Prophétie de l’Emmanuel (Is 9, 1-7)
Le contenu du message de l’Ange, tel que le rapporte l’évangile, vient rassurer les bergers et révèle que le nouveau-né accomplit l’oracle d’Isaïe (cf. Is 9), lui-même situé au cœur du « cycle de l’Emmanuel » (chapitres 6 à 12). Ce Messie qui vient de naître, enfoui dans une pauvre famille qui partage la simplicité du petit peuple, mérite vraiment ce titre : « Dieu-avec-nous » (cf. Is 7, 14 : עמנו־אל, Immanu-El). Pierre Goursat, fondateur de la communauté de l’Emmanuel, en relevait la valeur spirituelle :
« Emmanuel, c’est donc Dieu avec nous… Dieu avec nous, mais c’est un petit, il est tout petit. Alors nous, si on est grand, on a l’air ridicule par rapport à lui, c’est évident. […] Il y a vraiment une grâce de l’Emmanuel, il faut la recevoir dans la foi. C’est vraiment cette grâce de l’Emmanuel, de celui qui naît dans cette crèche, tout petit, si humble. Vraiment, il nous demande de nous dépouiller de tout, d’être dans cette pauvreté. C’est ça qu’il nous demande. Et ça rejoint aussi bien le sacrifice d’Abraham, ça rejoint tout : quand on sera pauvre de tout, on sera riche uniquement de lui et on aura tout[4]. »
Repassons les différents aspects de la prophétie qui s’accomplissent à Bethléem. Dans les ténèbres de l’Histoire, l’intervention divine change le deuil du peuple, cette longue marche dans l’obscurité, en fête de lumière. La naissance de Jésus est « une grande joie pour tout le peuple » (Lc 2, 10), ce qu’Isaïe avait entrevu de loin : « Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse. » (Is 9, 2) Les bergers sont « enveloppés de lumière » au beau milieu de la nuit, comme si la main divine avait actionné un interrupteur puissant : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. » (Is 9, 1) Désormais brille dans nos ténèbres une lumière nouvelle, celle du Verbe incarné (cf. Jn 1).
La joie est celle d’une grande libération : « Le joug qui pesait sur lui… tu l’as brisé » (v. 3), et c’est pourquoi Jésus est appelé « Sauveur » par l’Ange (v. 11), en parfaite continuité avec ce que Zacharie avait chanté lors de la naissance de Jean-Baptiste : « délivrés de la main de nos ennemis » (Lc 1, 74).
La prophétie s’accomplit, comme prévu, par la naissance d’un enfant : « Un fils nous a été donné ! » (Is 9, 5.) La forme particulière de l’expression hébraïque (ילד יולד־לנו, yeled yulad lanu), un parfait prophétique, permet de traduire le verbe tant au passé (est né) qu’au futur (naîtra). C’est un jeu linguistique qui ouvre une construction théologique : l’exultation d’Isaïe en voyant le descendant du roi Achaz, l’héritier de David né à Jérusalem, était tellement grande qu’elle dépassait ce moment historique et s’étendait à toute la maison de David, devenant une vision messianique. Luc souligne explicitement cette perspective en mentionnant à deux reprises le nom de David (v. 4.11). Nous y reviendrons dans la méditation : la naissance de Jésus selon l’humanité fut ponctuelle, mais sa naissance dans l’Eucharistie se répète au long de l’histoire de l’Église, et sa naissance éternelle dans le sein du Père est au-delà du temps…
L’enfant admiré par Isaïe se voit conférer des titres exceptionnels, comme il était d’usage dans les cours orientales, à la naissance d’un nouveau souverain. Par exemple, voici ce que l’on proclamait pour l’investiture d’un nouveau Pharaon dans l’Égypte ancienne :
« Ma Majesté, vie, intégrité, santé, est apparue en tant que Roi de Haute et Basse-Égypte sur le trône d’Horus des vivants, sans pareil, éternellement. Ma titulature a été composée comme suit : l’Horus “Taureau puissant, aimé de Maât” ; Celui des Deux Maîtresses “Celui qui est apparu en tant que flammes, Celui dont la puissance est grande” ; l’Horus d’or “Celui dont les années sont parfaites, Celui qui fait vivre les cœurs” ; le Roi de Haute et Basse-Égypte Âakheperkarê, le Fils de Râ Thoutmôsis, vivant éternellement et à jamais[5]. »
Parmi les titres qu’Isaïe énumère, ceux de « conseiller merveilleux » et de « prince de la paix »s’appliquent habituellement à la mission de tout nouveau roi : établir la paix et la justice, par un discernement inspiré (le conseil). Deux autres titres vont bien au-delà de ceux d’un simple roi : « Dieu fort », « Père à jamais », qui évoquent la puissance et la paternité du Dieu d’Israël au service de son peuple. Pour Isaïe, il s’agissait d’hyperboles littéraires, mais elles deviennent réalité par la naissance de l’homme-Dieu. Comme l’écrit saint Bernard : « Le Christ est admirable dans la naissance, conseiller dans la prédication, Dieu dans le pardon, fort dans la Passion, Père du siècle à venir dans la Résurrection et Prince de la paix dans la Béatitude éternelle… »
Les titres donnés à l’Enfant par l’Ange, dans l’évangile, sont plus sobres, mais témoignent d’une mission dans la continuité de l’Histoire sainte, qui arrive à son point culminant avec Jésus : « Sauveur, le Christ, le Seigneur ». Ils insistent sur la mission de libération ; Jésus est le Messie, l’Oint, envoyé pour sauver son peuple. Il reçoit le titre de Souverain (κύριος, Seigneur), utilisé pour désigner Dieu dans la version grecque de l’Ancien Testament (la Septante).
Retour à l’Évangile (Lc 2)
En revanche, l’oracle d’Isaïe parlait d’une nouvelle ère instaurée par l’enfant : « La paix sera sans fin… dès maintenant et pour toujours. » (v. 6) Luc n’y fait pas référence : il lui faudra tout l’évangile pour montrer comment Jésus instaure le Royaume des Cieux d’une façon inattendue. Pour l’instant, les bergers sont renvoyés à un signe très modeste qui contraste avec la gloire de l’apparition : « un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » (v. 12), ce qui leur permettra de découvrir la Sainte Famille : « Marie, Joseph et le nouveau-né » (v. 16).
La seconde fonction des anges est liturgique : après le message retentit la louange, chantée par « une troupe céleste innombrable ». Tout le monde invisible se réjouit avec le Créateur, lui rendant gloire pour la naissance très particulière qui vient d’avoir lieu et l’entrée de Dieu en personne dans l’histoire humaine : « Gloire à Dieu ! » Ils veulent que les hommes partagent aussi leur exultation : « Paix sur la terre, aux hommes la bienveillance. » Il y a ici une difficulté de traduction du dernier terme (εὐδοκια,eudokia) : qui est le sujet de cette « bienveillance » ou « complaisance » ? Dieu ou les hommes ? S’agit-il de « tous les hommes, parce que Dieu les aime », ou plutôt « des hommes qui se comportent bien » ? Les exégètes penchent pour la première solution, et la liturgie actuelle l’a retenue : « aux hommes, qu’il aime ». Le pape Benoît XVI nous explique pourquoi la seconde traduction n’est pas à rejeter totalement, et fait partie de notre tradition catholique par les paroles du Gloria :
« La traduction latine de cette parole, que nous utilisons dans la liturgie et qui remonte à Jérôme, résonne autrement : “Paix aux hommes de bonne volonté” [pax hominibus bonae voluntatis]. L’expression : “les hommes de bonne volonté” dans les dernières décennies est entrée de façon particulière dans le vocabulaire de l’Église. Mais quelle traduction est-elle juste ? Nous devons lire les deux textes ensemble ; nous comprenons seulement ainsi la parole des anges de façon juste. Serait erronée une interprétation qui reconnaîtrait seulement l’œuvre exclusive de Dieu, comme s’il n’avait pas appelé l’homme à une réponse d’amour qui soit libre. Serait aussi erronée, cependant, une interprétation moralisante, selon laquelle l’homme avec sa bonne volonté pourrait, pour ainsi dire, se racheter lui-même. Les deux choses vont ensemble : grâce et liberté ; l’amour de Dieu, qui nous précède et sans lequel nous ne pourrions pas l’aimer, et notre réponse, qu’il attend et pour laquelle, dans la naissance de son Fils, il nous prie même[6]. »
Le Psaume 96, que nous chantons à la messe de Noël, guide notre participation à cette liturgie céleste. Le refrain est donc une reprise du message de l’Ange (« Un Sauveur nous est né… »). Ce Psaume commence par une invitation à la louange (« Chantez au Seigneur… »), puis contemple la supériorité du Dieu d’Israël sur les divinités des nations (v. 4-10, omis par la liturgie). Enfin, toute la création est invitée à s’associer à notre jubilation : « Les arbres des forêts dansent de joie. » (v. 12) Certains y voient le fondement théologique de notre coutume occidentale, d’origine germanique, de décorer un arbre pour Noël.
L’homme, depuis l’Incarnation, est comme le chef d’orchestre de cette grande liturgie cosmique, que les anges viennent de révéler (cf. Lc 2), et qui est centrée sur un homme-Dieu, Jésus. Ce nouveau-né « jugera le monde avec justice » (v. 13), la vérité – dernier mot du Psaume – viendra enfin s’établir sur la terre. Il nous faut relire tout l’évangile pour comprendre comment le Christ accomplira cette mission.
Deuxième lecture : Conséquences de la naissance (Tt 2, 11-14)
Saint Paul, dans sa lettre à Tite, s’inscrit dans la même ligne théologique que Luc, qui fut d’ailleurs probablement son disciple dans l’apostolat. Il souligne que « la grâce de Dieu s’est manifestée » (2Ti 1,10) : il s’agit de la bienveillance gratuite du Seigneur, de son œuvre de salut accomplie par Jésus et qui a commencé à son Incarnation. L’apôtre ressemble donc aux bergers après l’annonce des anges : de même qu’ils « firent connaître ce qui leur avait été dit de l’enfant » (Lc 2, 17), Paul vient faire part à la communauté de ce Jésus qui a bouleversé sa vie. Dans sa lettre, l’Apôtre magnifie « la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus-Christ » (v. 13), les mêmes termes qu’en Luc (v. 11).
Paul rappelle l’offrande que Jésus a faite de lui-même, qui a commencé par l’Incarnation et a culminé sur la Croix ; en prenant notre chair, il a accompli notre sanctification : « afin de nous purifier » (v. 14). C’est ainsi qu’il a pu constituer son peuple, qui ne fait qu’un dans la joie de la naissance. Mais le regard de Paul se tourne vers la prochaine venue du Seigneur, la Parousie (« en attendant que se réalise la bienheureuse espérance », v. 13) : il nous faut attendre le Seigneur en rejetant le mal (« renoncer à l’impiété »), en pratiquant la vertu (« avec justice et piété »).
Nous le pouvons précisément parce qu’il s’est incarné : dans ce nouveau-né si frêle, nous recevons celui qui nous purifie, nous soutient et nous mène vers le Père. C’est l’idée que reprend la prière après la communion :
« Joyeux de célébrer dans ces mystères la naissance de notre Rédempteur, nous te prions, Seigneur notre Dieu : donne-nous de parvenir, après une vie toujours plus fidèle, jusqu’à la communion glorieuse avec ton Fils bien aimé. Lui qui vit et règne[7]… »
=> Lire la méditation
[1] Ambroise de Milan, Traité sur l’Évangile de Luc I, coll. « Sources chrétiennes », n° 45 bis, Cerf, 1971, p. 90.
[2] Cardinal R. Sarah, La force du silence,Fayard, 2016, nº 193.
[3] Catéchisme de l’Église catholique, nº 525.
[4] P. Goursat, Paroles, Éditions de l’Emmanuel, 2016, p. 78.
[5] M. Dessoudeix, Chronique de l’Égypte ancienne : les pharaons, leur règne, leurs contemporaines, Actes Sud, 2008, p. 308.
[6] Pape Benoît XVI, Homélie, 24 décembre 2010.
[7] Prière après la communion de la messe de minuit.