Un récit succinct, qui va droit à l’essentiel en nous ouvrant de nombreuses pistes théologiques : c’est ce que saint Marc nous offre pour décrire le baptême de Jésus par Jean Baptiste. Cette page d’évangile se déroule en deux temps, qui correspondent aux deux autres lectures de la messe : l’annonce du Baptiste (voici venir derrière moi…), qui se situe dans la lignée de l’oracle d’Isaïe (Is 55) ; puis la théophanie trinitaire (Tu es mon Fils bien-aimé…), que saint Jean reprendra dans sa Lettre sur le témoignage du Père envers le Fils (1Jn 5).
La première lecture : « Venez, voici de l’eau ! » (Is 55,1-11)
L’extraordinaire chapitre 55 d’Isaïe doit se comprendre comme une « invitation au retour » : le Peuple d’Israël est en exil à Babylone, Dieu l’invite à retourner en Terre Sainte. La situation historique était très délicate : après la destruction de Jérusalem et l’humiliation nationale, beaucoup se détournaient de la religion des pères pour se consacrer au commerce, et se laissaient attirer par les idoles païennes, d’où l’interpellation divine : « Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas ? ». D’autres se livraient au mal dans Babylone, cette cité cosmopolite aux multiples idoles et devins qu’Isaïe avait apostrophée si violemment :
« Reste donc [Babylone,] avec tes incantations et tous tes sortilèges dans lesquels tu t’es fatiguée depuis ta jeunesse. Peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être sauras-tu faire trembler. Tu t’es épuisée à force de consultations, qu’ils se présentent donc et te sauvent ceux qui détaillent le ciel, qui observent les étoiles, qui annoncent chaque mois ce qui va fondre sur toi. » (Is 47,12-13).
D’où le cri du cœur divin, dans notre texte, pour retenir les Israélites sur le chemin de la perdition : « Que l’homme perverse abandonne ses pensées ! ». L’exhortation du Seigneur se situe au niveau des motivations profondes, elle cherche à convertir le cœur de ses interlocuteurs : c’est pourquoi la portée du texte dépasse le contexte de sa composition et touche profondément toutes les générations de croyants, d’Israël à l’Église. Voyons quels sont les différentes tonalités adoptées par la voix divine pour l’accueillir dans toute sa profondeur.
Tout d’abord, le Seigneur se présente comme un bienfaiteur, un ami qui viendrait nous trouver pour nous tirer du mauvais pas où nous nous sommes égarés : « Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! » Soif profonde de l’âme qui ne peut vivre sans la communion avec Dieu, soif du croyant qui se laisse berner tant de fois par des citernes crevées que sont les multiples idoles du monde. On se rappelle le cri du Seigneur transmis par Jérémie : « Ils m’ont abandonné, moi la source d’eau vive, pour se creuser des citernes, citernes lézardées qui ne tiennent pas l’eau » (Jr 2,13).
Isaïe utilise ici le même registre que le Deutéronome, pour nous rappeler les merveilles de l’Exode avec l’assistance spéciale du Seigneur au désert :
« Il t’a humilié, il t’a fait sentir la faim, il t’a donné à manger la manne que ni toi ni tes pères n’aviez connue, pour te montrer que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche du Seigneur. » (Dt 8,3)
Dieu renouvelle donc ses promesses, il veut inviter son Peuple à un nouvel Exode en concluant une nouvelle Alliance : « Je ferai avec vous une alliance éternelle ». De nouveau, la figure de Jérémie apparaît en filigrane : « Voici venir des jours, oracle du Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle » (Jr 31,31). La voix divine change alors imperceptiblement de tonalité pour prononcer un oracle de salut à Jérusalem, qui personnifie le Peuple : « Toi, tu appelleras une nation inconnue de toi… » : un rêve de rayonnement universel qui ne s’accomplira qu’à la Pentecôte.
Ensuite, c’est le registre sapientiel qui est employé, puisqu’un conseil est donné aux insensés : « Que le méchant abandonne son chemin ! ». L’existence nous réserve bien des difficultés, mais il ne faut pas se laisser dérouter par les méandres de l’histoire : « mes chemins ne sont pas vos chemins… » La solution est plutôt de s’abandonner avec confiance à la Providence divine. Le Seigneur s’adresse alors tant au pécheur, qui doit se convertir, qu’au fidèle qui doit accepter le retour du pécheur en ne méprisant pas la miséricorde divine.
Enfin, le Seigneur lui-même semble contempler avec satisfaction toute son œuvre de salut, comme s’il avait devant les yeux toute l’histoire humaine où lui-même intervient avec force et persévérance : une puissante métaphore se déploie, qui compare l’envoi de la Parole divine et ses effets salutaires avec l’eau de la pluie qui vient du ciel, féconde la terre et se transforme en nombreux fruits. « Ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat » : le croyant peut recevoir la vraie Vie dans la relation avec le Seigneur, symbolisée par l’eau qui était déjà proposée en ouverture : « vous tous qui avez soif… » Le Peuple, comme jadis au désert, est sans cesse fécondé par la Parole – la Promesse – qui donne la vie.
De quelle fécondité s’agit-il ? Le schéma de « sortie – retour » qu’utilise la métaphore d’Isaïe est applicable tout au long de l’histoire du Salut. À l’époque du prophète, c’est la fidélité d’Israël envers son Seigneur, au milieu des nations païennes, qui est une réponse à l’envoi de la parole prophétique. Lors de l’Incarnation du Verbe, nous voyons descendre des cieux cette Parole décrite par l’ange Gabriel, qui devient Jésus lui-même : c’est bien lui qui ne «revient pas au Père » sans avoir « fait ce qui lui plaît, sans avoir accompli sa mission ». Comme l’eau fait germer de multiples fruits sur la terre, la venue du Christ a fait éclore un immense champ d’âmes justifiées par son sang. Enfin, lorsque nous écoutons cette parole du Seigneur dans nos assemblées liturgiques, elle vient transformer nos cœurs et les rendre agréables au Père par l’Esprit, préparant ainsi notre retour vers Lui pour la gloire du Fils.
L’évangile : baptême de Jésus au Jourdain (Mc 1,7-11)
Cette Parole divine, elle est à la fois proclamée au bord du Jourdain par Jean Baptiste – le plus grand des prophètes, dans la lignée d’Isaïe – et manifestée sur Jésus par la « voix venant des cieux », dépassant ainsi toute prophétie. S’y opère le passage du baptême de pénitence, administré par Jean, au baptême dans l’Esprit inauguré par Jésus. Saint Justin décrit ainsi le passage de l’un à l’autre :
« Si nous croyons [en Dieu], c’est par ce baptême de la pénitence que Dieu lui–même a établi, comme le dit Isaïe, pour effacer les péchés des hommes et nous amener à sa connaissance ; et ce baptême dès longtemps prédit par Isaïe, et seul capable de purifier le pécheur qui se repent, nous publions qu’il est la seule source de la vie. Les citernes que vous vous êtes creusées ne peuvent contenir leurs eaux et vous deviennent inutiles. Quel avantage peut résulter pour vous d’un baptême qui ne purifie que le corps ? » [1]
La célébration liturgique de ce dimanche a pour centre le Baptême de Jésus, contemplé dans la version de Marc, qui va nous accompagner durant cette année liturgique B. Il faut relire le début – très succinct – de cet évangile pour bien saisir la signification du baptême selon Marc : ce n’est pas une manifestation aux disciples (comme Jn 1), puisqu’ils n’ont pas encore été appelés ; ce n’est pas non plus – du moins pas explicitement – un acte d’humilité de Jésus, comme le présentera Matthieu (Mt 3). Le récit de Marc est plutôt à comprendre sur l’arrière-fond de la Promesse divine, exprimée par les prophètes (Ml 3 et Is 40 cités par Mc 1). Jean le Baptiste en annonce l’accomplissement immédiat par son baptême de pénitence ( voici venir derrière moi…). Il ajoute aux prophéties la venue de l’Esprit Saint pour un nouveau baptême, de nouveau dans la lignée d’Isaïe :
« La citadelle est abandonnée, la ville tapageuse est désertée, Ophel et Donjon seront dénudés à jamais, délices des ânes sauvages, pacages de troupeaux, jusqu’à ce que se répande sur nous l’Esprit d’en haut, et que le désert devienne un verger, un verger qui fait penser à une forêt. » (Is 32,14-15).
Tout ce début de l’évangile, en huit versets, permet à Marc d’introduire le personnage principal de son œuvre, Jésus, qui « vint de Nazareth, ville de Galilée » : il appartiendra aux autres synoptiques de nous renseigner un peu plus sur les origines du Christ. Après la Parole divine transmise par Jean, comme ministère prophétique, surgit une théophanie trinitaire qui confirme ce que Marc avait choisi comme titre de son évangile : « Commencement de l’Évangile de Jésus, le Christ, Fils de Dieu » (Mc 1,1). Comme Christ, c’est-à-dire Messie d’Israël, Jésus a été introduit par Jean Baptiste ; comme Fils de Dieu, il est désigné par la voix divine.
Le lecteur est ainsi introduit directement dans le mystère de Jésus, et pourra comprendre tout son ministère publique grâce à cette clef conceptuelle. Par exemple, lorsqu’il expulse un démon dans la synagogue de Capharnaüm (Mc 1,23), les foules sont étonnées mais le lecteur connaît la raison de cette puissance nouvelle apparue parmi les hommes :
« Ils furent tous effrayés, de sorte qu’ils se demandaient entre eux : ‘Qu’est cela ? Un enseignement nouveau, donné d’autorité ! Même aux esprits impurs, il commande et ils lui obéissent !’ Et sa renommée se répandit aussitôt partout, dans la région de Galilée. » (Mc 1,27-28).
L’Esprit Saint descend sur Jésus « comme une colombe » ; le Père s’adresse directement à lui : « Tu es mon Fils bien-aimé », ce qui nous dévoile la nature divine de Jésus ; il ajoute : « en toi, je trouve ma joie », laissant ainsi transparaître la vie éternelle d’amour et de communion qu’est la Trinité : Père (l’aimant), Fils (l’aimé) et Esprit Saint (l’amour ou « joie »). Saint Jean-Paul II replaçait cette scène dans l’ensemble de la vie de Jésus :
« La théophanie du Jourdain n’éclaire que fugitivement le mystère de Jésus de Nazareth dont toute l’activité se déroulera en présence de l’Esprit Saint. Ce mystère sera révélé par Jésus lui-même et peu à peu confirmé à travers tout ce qu’il ‘a fait et enseigné’ (Ac 1,1). Dans la ligne de cet enseignement et des signes messianiques que Jésus accomplit avant de parvenir au discours d’adieu du Cénacle, nous rencontrons des événements et des paroles qui représentent des moments particulièrement importants de cette révélation progressive. Ainsi l’évangéliste Luc, qui a déjà présenté Jésus «rempli d’Esprit Saint» et «mené par l’Esprit à travers le désert», nous apprend que, après le retour des soixante-douze disciples de la mission que le Maître leur avait confiée, alors que, tout joyeux, ils décrivaient le fruit de leur travail, à cette heure même, Jésus « tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint et dit: “Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir” » (Lc 10,21). Jésus exulte à cause de la paternité divine ; il exulte parce qu’il lui est donné de révéler cette paternité; il exulte, enfin, parce qu’il y a comme un rayonnement particulier de cette paternité divine sur les «petits». Et l’évangéliste qualifie tout cela de «tressaillement de joie dans l’Esprit Saint». Un tel tressaillement de joie, en un sens, entraîne Jésus à dire encore davantage. Ecoutons: «Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne sait qui est le Fils si ce n’est le Père, ni qui est le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler» (Lc 10,22) [2] »
Dans cette scène au bord du Jourdain, il s’agit à la fois d’une manifestation de la divinité de Jésus, comme dévoilement d’un mystère profond, et d’une consécration dans l’Esprit pour la mission qu’il va accomplir. Ces deux aspects sont bien exprimés par la préface de la messe :
« Une voix descend du ciel pour attester que ta Parole habite chez les hommes, et l’Esprit, manifesté sous l’aspect d’une colombe, consacre ton Serviteur Jésus, pour qu’il aille annoncer aux pauvres la bonne nouvelle. » (2)
La deuxième lecture : témoignage divin (1Jn 5,1-9)
Saint Jean, dans sa Première Lettre, nous offre une méditation profonde sur la foi chrétienne, qui est présentée comme une réponse au témoignage divin. Il nous aide ainsi à prendre place devant la scène du Baptême, pour écouter la voix du Père, regarder le Christ et recevoir l’Esprit qui nous insuffle la foi en Jésus-Christ et nous fait revenir au Père céleste.
D’une part, cette foi entraîne la naissance à la vie nouvelle dans le Christ : une vie qui consiste en l’amour du Père et du prochain, qui est le « grand commandement ». La Lettre fait référence aux paroles de Jésus lors de la dernière Cène, que saint Jean avait rapportées dans son évangile : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15,12). Puisque c’est l’Esprit qui nous porte dans l’amour du prochain, il nous suffit de le laisser agir pour que le commandement soit accompli, et c’est pourquoi « ses commandements ne sont pas un fardeau ». Cette nouvelle vie porte à vaincre le monde, c’est-à-dire à le convertir à l’amour. Le Catéchisme reprend tous ces termes dans une vision synthétique :
« Cette relation nouvelle est une appartenance mutuelle donnée gratuitement : c’est par l’amour et la fidélité que nous avons à répondre à ‘la grâce et à la vérité’ qui nous sont données en Jésus-Christ (Jn 1, 17). Puisque la Prière du Seigneur est celle de son Peuple dans les ‘derniers temps’, ce ‘notre Père’ exprime aussi la certitude de notre espérance en l’ultime promesse de Dieu : dans la Jérusalem nouvelle il dira au vainqueur : ‘Je serai son Dieu et lui sera mon fils’ (Ap 21, 7). » [3]
D’autre part, le croyant reçoit cette foi comme un don gratuit, qu’il accepte grâce au « témoignage divin ». Trois événements-clés du mystère de Jésus nous font comprendre la mystérieuse expression « Ils sont trois qui rendent témoignage, l’Esprit, l’eau et le sang » (v.7) : Jésus par son baptême inaugure sa vie publique (l’eau), par sa Passion il obtient la nouvelle vie (le sang), par la Pentecôte il la transmet aux croyants (l’Esprit). C’est ici que se trouve le lien avec l’évangile du jour : la mention de l’eau et de l’Esprit, et de la voix du Père comme attestation de la divinité de Jésus.
Nous pouvons aussi comprendre ces trois éléments au sein la théologie johannique, en revenant au centre de toute sa contemplation : la Croix. Au moment de mourir, et voyant que tout était accompli, Jésus a « remis l’Esprit » (Jn 19,30) : un don fait à toute personne qui s’approche de la Croix. Ensuite, « un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau » (v.34). L’Eglise, épouse du Christ, y a contemplé le don de la vie surnaturelle, en particulier les sacrements, qui proviennent du Cœur du Christ. Le croyant reçoit ce témoignage divin, puis est porté par la foi à offrir au monde un témoignage semblable : sous l’emprise de l’Esprit, être disposé à verser son sang pour être fidèle à la grâce reçue lors de l’immersion du baptême. C’est ce que saint Jean, s’adressant à une communauté assaillie de persécutions, exprime en disant qu’il est « vainqueur du monde ». Donnons l’exemple de saint Justin qui écrivait avant de mourir martyr, seulement quelques années après l’écriture de la Lettre de Jean :
« Nos cœurs se trouvent si bien circoncis, si bien dégagés du vice, que nous affrontons la mort avec joie pour le nom de celui qui est l’heureuse pierre d’où jaillit une eau vive dans les cœurs qui aiment par lui Dieu le Père, et dont l’effet est de désaltérer ceux qui ont soif de la justice. » [4]
Le Cantique : « Puiser les eaux aux sources du salut » (Is 12,2-6)
Comme psaume pour la messe, la liturgie nous propose un cantique issu du chapitre 12 d’Isaïe, qui reprend beaucoup des éléments des autres lectures pour animer notre louange. Le chapitre commence par cette mention capitale, omise dans le texte liturgique : « Et tu diras, en ce jour-là : ‘Je te loue, Seigneur’… » (Is 12,1). Lorsque l’Eglise prie cet hymne pour la fête du Baptême du Seigneur, elle proclame que la Promesse s’est accomplie, que le jour attendu est arrivé : « Il est grand au milieu de vous, le Saint d’Israël » (v.6). C’est exactement le message de Jean-Baptiste qui annonce la présence de Jésus. Il est le Dieu-qui-sauve (sens étymologique de Jésus,Iéshoua), provoquant l’abandon (j’ai confiance, je n’ai plus de crainte, v.2), la louange ( proclamez son nom ! v.4) et l’envoi missionnaire de la Bonne Nouvelle (annoncez parmi les peuples ses hauts faits !).
Relevons spécialement le rôle de l’eau, proposée par Isaïe en première lecture (vous tous qui avez soif…), sanctifiée par Jésus dans le Jourdain, et présente sous la plume de saint Jean : elle est chantée avec enthousiasme dans ce cantique : « Exultant de joie, vous puiserez les eaux aux sources du salut » (Is 12,3). On se souvient que ce fut la citation choisie par le pape Pie XII pour l’ouverture de son encyclique sur le Sacré Cœur, Haurietis aquas, lui donnant un titre qu’il commentait ainsi :
« Par ces mots, le prophète Isaïe, en se servant d’images expressives, prédisait ces dons de Dieu multiples et surabondants que l’ère chrétienne allait apporter. […] Nous voyons à bon droit, dans ce culte même [du sacré Cœur], qui plus ardent que jamais prospère dans le monde entier, le don inestimable que le Verbe incarné et notre divin Sauveur, en tant que médiateur unique de grâce et de vérité entre son Père céleste et le genre humain, a communiqué à l’Église, sa mystique Épouse, dans le cours de ces derniers siècles, où il lui faut surmonter tant de difficultés et supporter tant d’épreuves. » [5]
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[1] Saint Justin, Dialogue avec Tryphon, Cerf, 2001, nº14,1.
[2] Saint Jean-Paul II, encyclique Dominum et vivificantem, nº22.
[3] CEC, nº2788
[4] Saint Justin, Dialogue avec Tryphon, Cerf, 2001, nº114,4.
[5] Pie XII, encyclique Haurietis Aquas (1956), nº1.