Comme la semaine dernière, nous sommes au Cénacle, pour entendre le testament spirituel de Jésus (Jn 14). Le Christ parle avec émotion de son départ – un départ qui passe par le supplice de la croix ; il nous appelle à demeurer fidèles à sa parole, une fidélité rendue possible par l’Esprit qu’il nous donne et la paix qu’il nous laisse en héritage.
Jésus retourne vers le Père mais va aussi nous préparer une demeure, la Jérusalem céleste que l’Apocalypse continue de décrire avec émerveillement : « La ville sainte, Jérusalem, qui descendait d’auprès du ciel, d’auprès de Dieu » (Ap 21). En chemin vers son plein épanouissement, l’Église doit encore traverser bien des tribulations et des tensions, mais le ministère des apôtres a été institué pour la guider sûrement à la suite de Jésus : c’est ce que nous présente la première lecture qui fait le récit du premier concile à Jérusalem (Ac 15). Notre vie présente n’est alors plus paralysée par les luttes intestines ou les détails pratiques d’un culte complexe, mais se polarise sur la beauté du Ciel, que décrit le pape François :
« Demandons au Seigneur qu’il oriente toujours notre esprit et notre cœur vers l ui, comme pierres vivantes de l’Église, pour que chacune de nos activités, toute notre vie chrétienne soit un témoignage lumineux de sa miséricorde et de son amour. Et ainsi, nous marcherons vers le but de notre pèlerinage terrestre, vers ce sanctuaire tellement beau, la Jérusalem du Ciel. Là il n’y a plus aucun temple : Dieu lui-même et l’Agneau sont le temple ; et la lumière du soleil et de la lune cèdent la place à la gloire du Très-Haut. » [1]
L’évangile : testament de Jésus (Jn 14)
L’évangile de ce jour est bâti sur trois idées qui s’enchaînent. La première est une demande de fidélité à la parole du Seigneur qui rend possible l’intimité avec Dieu. La deuxième est l’aide de l’Esprit-Saint qui éclaire et rend cette fidélité possible. La troisième est le don de la paix : le départ de Jésus n’est pas synonyme d’épouvante et d’abandon, mais de paix et de présence : « Je m’en vais, et je reviens vers vous… » (v.28). Jésus avait déjà annoncé son départ au début du chapitre 14, en cherchant immédiatement à rassurer les siens :
« Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures [μοναὶ πολλαί, monai pollai], sinon, vous aurais-je dit ; je vais vous préparer une place ? Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi, afin que, là où je suis, vous aussi, vous soyez » (Jn 14,2-3).
Nous sommes au soir de la Cène, Jésus affirme « demeurer encore » (μένων, ménôn) avec ses disciples : « tant que je demeure avec vous » (v.25). Mais il s’en va, ou plutôt il retourne vers le Père ( je vais vers le Père, v.28), d’où il est « sorti » en s’incarnant (Jn 1,1).
En utilisant le verbe demeurer, le Christ redit une dernière fois ce désir profond de Dieu, qui est Bonne Nouvelle, de vouloir partager sa vie avec ses créatures préférées que sont les hommes. Dieu veut ne faire qu’un avec nous. A ce désir de Dieu répond un désir profond que tout homme porte en lui, même si c’est souvent à son insu : demeurer, c’est-à-dire vivre, avec Dieu. Saint Augustin le formulera ainsi : « Tu nous a faits pour Toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Toi »[2]. L’évangile de Jean utilise donc souvent le terme « demeurer », et ce dès le premier chapitre de son évangile :
« Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : ‘Que cherchez-vous ?’ Ils lui répondirent : ‘Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ?’Il leur dit : ‘Venez, et vous verrez.’ Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils demeurèrent auprès de lui ce jour-là » (Jn 1, 38-39).
Au chapitre 15, la parabole de la vigne et des sarments invitera les disciples à demeurer dans l’amour de Jésus en développant cette idée de vie commune, dont la réalité est révélée au chapitre 14 : la demeure promise c’est la vie avec Dieu pour l’éternité. Ce désir de l’homme d’être uni à Dieu découle de l’union du Christ à son Père, de l’amour parfait par lequel et pour lequel nous avons été créés ; c’est l’Esprit Saint qui est cet amour dans la Trinité, et c’est Lui qui nous entraîne dans la communion trinitaire, source et sommet de toute joie. Le Christ affirme donc : « Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père » (v.28).
Le départ de Jésus comporte la terrible étape de sa Passion… que Jésus accepte précisément par amour pour nous, afin que nous soyons libérés de nos attaches terrestres, et que notre demeure ne soit pas séparée de la sienne. C’est pourquoi les paroles de Jésus ont la tonalité émue d’un discours d’adieu. Pour autant, il promet de ne pas abandonner les siens. Il reviendra vers eux, se manifestera à eux dans sa condition de Ressuscité. Surtout, il leur promet l’Esprit-Saint, qui est son propre Esprit. En le recevant, le croyant est sanctifié et fortifié, mais il y a plus : il possède en lui l’Esprit même de Jésus, et le Christ vit désormais en lui. C’est pourquoi le départ de Jésus est aussi bonne nouvelle : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé » (v.27) ; « si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que pars vers le Père » (v 28).
Ayant ainsi accompli toute chose, et voyant par avance la pleine réalisation du salut dans le don de l’Esprit, Jésus part en paix et laisse la paix. Il a préparé pour ce moment ce don très précieux, qui nous manque si souvent : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » (v.27). Ce n’est pas la paix des hommes, qui est simple absence de violence ou tranquillité inerte, c’est celle de Dieu : un espace laissé libre pour que l’amour y demeure, apaise et recouvre toute chose.
On perçoit en filigrane l’émotion du disciple bien-aimé, et à travers lui l’affection de toute l’Église qui répète, messe après messe, ces mêmes paroles : « Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes apôtres : Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Un rappel quotidien qui est une supplication devant le Maître présent dans l’Eucharistie…
Jésus ne se contente pourtant pas de promettre de se manifester et d’envoyer l’Esprit, il explique en quoi ce don de l’Esprit va tout changer : il va permettre à celui qui l’accueille de laisser Dieu faire sa demeure en l’homme. Jésus retourne donc la perspective de départ : il abandonne sa demeure provisoire, sa tente (σκηνὴ, skéné de Jn 1) parmi les hommes, mais pour en construire une plus intime et plus durable dans le cœur de chaque croyant, la demeure (μονὴ, moné, qui est une demeure fixe, une résidence, v.23). C’est donc profondément cela le retour dont parle Jésus lorsqu’il dit « je reviens vers vous ». Le passage est très fortement trinitaire, puisque celui qui aura la joie d’aimer Jésus sera lui-même « aimé par le Père », que tous deux viendront s’établir chez lui, et que l’Esprit Saint sera envoyé (v.26)…
Finalement, qui demeure en qui ? Le croyant avec Jésus dans le sein du Père, ou Jésus avec son Père dans le cœur du croyant ? En fait, c’est le mystère trinitaire lui-même, où Jésus est totalement dans son Père et le Père totalement en Lui, qui s’ouvre à nous et brise nos représentations… Saint Jean-Paul II le présente ainsi :
« Grand mystère [celui de la Trinité], mystère d’amour, mystère ineffable, face auquel la parole doit laisser la place au silence de l’émerveillement et de l’adoration. Mystère divin qui nous interpelle et nous touche, parce que la participation à la vie trinitaire nous a été offerte à travers l’incarnation rédemptrice du Verbe et le don de l’Esprit Saint: ‘Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera et nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui’ (Jn 14, 23). La réciprocité entre le Père et le Fils, devient ainsi pour nous croyants un principe de vie nouvelle, qui nous permet de participer à la même plénitude de la vie divine : ‘Celui qui confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu’ (1 Jn 4, 15). Le dynamisme de la vie trinitaire est vécu par les créatures, de telle façon que tout converge vers le Père, à travers Jésus-Christ, dans l’Esprit Saint. » [3]
La première lecture : le Concile de Jérusalem (Ac 15)
La première lecture (Ac 15) est beaucoup plus concrète : quelles sont les conditions pour entrer dans la demeure de Dieu qu’est l’Église ? Les succès apostoliques de saint Paul l’ont conduit à incorporer des païens dans la communauté, et cela a inévitablement allumé un foyer de tensions avec les frères issus du judaïsme. Le lieu où se déroule le début de notre passage est très significatif : c’est à Antioche de Syrie, où se trouvent Paul et Barnabé de retour d’une grande tournée apostolique chez les païens ; dans cette ville, pour la première fois, les croyants ont été appelés « chrétiens » (Ac 11,26). Les contestataires viennent « de Judée », c’est-à-dire du foyer juif qui a Jérusalem pour capitale et où sont observées scrupuleusement les « coutumes qui viennent de Moïse », notamment la circoncision. Antioche hébergeait une forte communauté juive : la ville devient ainsi naturellement le point d’intersection entre les nations païennes et Israël, et les tensions s’y font sentir très fortement.
Comment Paul et Barnabé pouvaient-ils se permettre de rejeter si facilement la Loi, les enseignements de Moïse, et le signe par excellence de l’Alliance qu’est la circoncision ? Éclate alors « un affrontement et une vive discussion », note Luc (Ac 15,2), en opposition avec la première communauté de Jérusalem où tous ne formaient « qu’un seul cœur et qu’une seule âme » (4,32). D’où l’urgence de réunir les apôtres et les Anciens et de s’en remettre à eux pour prendre les décisions nécessaires : le premier Concile était né.
Le « parti judaïsant », celui de la famille du Seigneur avec Jacques à sa tête, avait hérité du judaïsme un attachement très fort à la « pureté légale », et ne supportait pas que des païens non circoncis, totalement souillés par leur non-observance de la Loi, puissent prendre part à leurs assemblées et s’estimer héritiers des promesses d’Israël. Les partisans de l’ouverture, menés par Paul, avaient constaté l’action éclatante de l’Esprit parmi les païens et ne voulaient pas leur imposer le fardeau de la Loi. Entre les deux, saint Pierre occupait une place intermédiaire, puisqu’après la vision de la grande nappe, reçue à Joppé (Actes 10), il avait baptisé le centurion Corneille avec sa famille sans les circoncire, et s’était exclamé : « Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu l’Esprit Saint aussi bien que nous ? » (Ac 10,47) ; mais il n’osait pas s’opposer aux judaïsants, comme saint Paul le lui reproche : « Avant l’arrivée de certaines gens de l’entourage de Jacques, il prenait ses repas avec les païens ; mais quand ces gens arrivèrent, on le vit se dérober et se tenir à l’écart, par peur des circoncis » (Gal 2,12). Et c’est à Antioche qu’a eu lieu cette confrontation entre les deux colonnes de l’Église…
La liturgie omet les discussions de l’Assemblée de Jérusalem (versets 3 à 22), où Jacques accepte l’ouverture aux païens que Pierre propose ; nous n’écoutons que la conclusion, envoyée sous forme de lettre avec toute l’autorité « apostolique » pour apaiser les communautés. Le discernement a pris du temps, mais l’Église en est sûre : il n’est plus nécessaire d’appliquer la Loi mosaïque intégralement pour obtenir le Salut. La circoncision elle-même n’est plus requise. La seule condition demandée aux croyants est de s’abstenir de choses considérées abominables à l’époque : les viandes offertes en sacrifice, ce qui impliquait l’idolâtrie (voir la discussion en 1Co 8), le sang où réside la vie (cf. Lv 17,11), et la licence sexuelle (le terme πορνεία, porneia qui apparaît aussi en Mt 5,32).
Comment les apôtres ont-ils décrété cela ? Très probablement en revenant aux paroles de Jésus. Par exemple, pour la circoncision : « ne commencez pas à vous dire : nous avons Abraham pour père, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham » (Lc 3, 8). Ou, pour les aliments : « Êtes-vous sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments » (Mc 7, 18-19).
Mais cette décision a surtout été prise en invoquant l’Esprit-Saint, qui permet de connaître la volonté et les pensées de Dieu. D’où l’expression audacieuse dans la lettre : « l’Esprit-Saint et nous-mêmes avons décidé »… Les apôtres accueillent pleinement le don de l’Esprit promis par Jésus dans le passage d’évangile d’aujourd’hui : ils ont compris que L’Esprit réside désormais en eux et peut leur révéler la volonté du Père. Tout au long des Actes, saint Luc décrit ainsi cette action de l’Esprit dans la vie de l’Église, que le Catéchisme synthétise ainsi :
« L’Esprit Saint est le Principe de toute action vitale et vraiment salutaire en chacune des diverses parties du Corps. Il opère de multiples manières l’édification du Corps tout entier dans la charité (cf. Ep 4, 16) : par la Parole de Dieu, ‘qui a la puissance de construire l’édifice’ (Ac 20, 32), par le Baptême par lequel il forme le Corps du Christ (cf. 1 Co 12, 13) ; par les sacrements qui donnent croissance et guérison aux membres du Christ ; par la grâce accordée aux apôtres qui tient la première place parmi ses dons, par les vertus qui font agir selon le bien, enfin par les multiples grâces spéciales, appelés ‘charismes’, par lesquels il rend les fidèles aptes et disponibles pour assumer les diverses charges et offices qui servent à renouveler et à édifier davantage l’Église. » [4]
Cette primauté laissée à l’Esprit-Saint n’empêche pas les hommes de s’organiser concrètement, ni les apôtres de mettre en place un embryon d’organisation ecclésiale : une assemblée des apôtres et Anciens, figure des Conciles à venir, prend une décision et émet un « décret », qui est transmis aux communautés sous la forme d’une lettre portée par des émissaires accrédités, Jude et Silas, qui secondent les apôtres, décrits comme « nos frères bien-aimés Barnabé et Paul, eux qui ont fait don de leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Ac 15,26). C’est bien cela qui caractérise l’Église encore aujourd’hui : une inspiration tirée d’en-haut et traduite concrètement ici-bas selon les nécessités de l’organisation humaine.
La deuxième lecture : la ville sainte, Jérusalem (Ap 21)
La vision de l’Apocalypse continue et complète celle de la semaine dernière, « Voici la Demeure [σκηνὴ, skéné , la tente] de Dieu avec les hommes » (Ap 21,3) ; la Cité sainte qui descend d’auprès de Dieu (v.10) est décrite en détails. Les remparts y occupent une grande importance, puisqu’ils sont mentionnés à presque tous les versets ; une importance escamotée par la liturgie qui a supprimé la narration des mesures (vv.15-21). Peut-être Jean pensait-il au fameux verset d’Isaïe où Dieu exprimait ainsi son amour envers la Cité : « Vois, je t’ai gravée sur les paumes de mes mains, tes remparts sont devant moi sans cesse » (Is 49,16).
La mention des douze tribus d’Israël (sur les portes) et des douze apôtres (aux fondations) signifie que la Cité englobe tout le Peuple saint, de ses origines juives jusqu’à son accomplissement universel. En effet, la Demeure s’est ouverte à toutes les nations et les accueille comme une mère, en reprenant de nouveau la prophétie d’Isaïe : « Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre viendront lui porter leurs trésors » (v.24).
Mais établir des remparts signifie aussi délimiter, protéger, séparer : c’est au fond la même fonction des apôtres qui a été décrite dans les Actes, où ils ont exercé leur rôle de « gardiens » en n’admettant pas les abominations : « Rien de souillé n’y pourra pénétrer, ni ceux qui commettent l’abomination et le mal, mais seulement ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau » (v.27). Le concile de Jérusalem visait précisément à guider les croyants selon cette vérité.
Enfin, la Cité sainte se démarque de la Jérusalem historique par un changement de taille : elle descend du ciel, c’est-à-dire qu’elle n’est pas l’œuvre de l’homme mais de Dieu (v. 10) et elle n’a plus de Temple (v.22). Ce dernier détail est très significatif, si l’on se souvient de l’importance du Temple à Jérusalem : du point de vue physique, le splendide édifice rénové par Hérode qui dominait toute l’urbanisation ; du point de vue théologique, le centre de toute la vie du peuple. La raison de cette absence est profonde : le culte céleste n’a plus besoin de l’appareil des sacrifices, puisque le Christ l’a abrogé une fois pour toutes en s’offrant lui-même (He 7,26). Le nouveau Temple c’est le Christ ; la nouvelle Jérusalem, ce sont les croyants devenus corps du Christ. Les saints contemplent directement Dieu : « C’est que le Seigneur, le Dieu Maître-de-tout, est son temple, ainsi que l’Agneau » (v.22). Le pape Benoît XVI en donne une belle description théologique :
« La gloire de Dieu est l’Amour ; la Jérusalem céleste est donc une icône de l’ É glise tout entière sainte et glorieuse, sans tache ni ride (cf. Ep 5, 27), où rayonne en son centre et dans chacune de ses parties la présence de Dieu Charité. Elle est appelée ‘épouse’, ‘l’ É pouse de l’Agneau’ (Ap 21, 9), parce que la figure nuptiale qui traverse du début à la fin la révélation biblique trouve son accomplissement dans celle-ci. La Cité-Epouse est la patrie de la pleine communion de Dieu avec les hommes ; en elle, il n’y a besoin d’aucun temple ni d’aucune source extérieure de lumière, parce que la présence de Dieu et de l’Agneau est immanente et l’éclaire de l’intérieur. » [5]
=> Lire la méditation
[1] Pape François, Homélie, 5 mai 2013, disponible ici.
[2] Saint Augustin, Les Confessions, I, 1 (Fecisti nos ad te et inquietum est cor nostrum donec requiescat in te).
[3] Jean-Paul II, Audience générale, 10 mars 1999, disponible ici.
[5] Benoît XVI, Homélie, 13 mai 2007, disponible ici.
