Un mois après la Semaine Sainte, l’évangile de Jean nous fait revenir au Cénacle, lors de la dernière Cène, pour écouter de nouveau le testament spirituel de Jésus (Jn 13). Nous sommes comme les membres des toutes premières communautés johanniques, assis aux pieds du « disciple que Jésus aimait », pour recevoir le souvenir des derniers enseignements du Maître. Notre héritage est ce « commandement nouveau », cette invitation pressante à l’amour mutuel : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Le pape Benoît XVI dit bien dans quel esprit nous devons le recevoir :
« Le ‘commandement nouveau’ ne consiste pas en une nouvelle et difficile norme qui n’existait pas jusqu’alors. La nouveauté, c’est le don qui nous introduit dans l’esprit du Christ. Si nous considérons cela, nous percevons alors combien nos vies sont souvent éloignées de cette nouveauté du Nouveau Testament ; combien on ne donne que trop peu en exemple à l’humanité notre amour en communion avec son amour. Nous restons donc débiteurs à son égard de la preuve de crédibilité de la vérité chrétienne qui se démontre dans l’amour. C’est précisément pour cela que nous devons toujours prier davantage le Seigneur afin qu’il nous rende, par sa purification, mûrs pour le nouveau commandement. » [1]
« Un commandement nouveau » : les lectures de ce dimanche sont pénétrées par la nouveauté, qui se décline selon trois axes. Jésus, par sa Passion, nous révèle pleinement comment Dieu aime et nous propose une nouvelle mesure de l’amour : « comme je vous ai aimés » ; Saint Paul propage la foi aux nations païennes, leur révélant le vrai visage de Dieu : Dieu est amour et se livre pour nous « scandale pour les Juifs, folie pour les païens » (1 Cr 1, 23) ; l’Apocalypse nous présente « un ciel nouveau et une terre nouvelle » (Ap 21).
L’évangile : le commandement nouveau (Jn 13)
Lorsqu’on l’écoute après les événements de Pâques, le dernier discours de Jésus acquiert une tonalité nouvelle, comme un changement de clé dans une symphonie. Il nous révèle la grande nouveauté du christianisme, car « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3, 16). La Passion et Résurrection du Fils sont le sceau qui authentifie son testament, et qui en dévoile le sens ultime. Jésus explique sa mort comme une offrande d’amour totale qui glorifie Dieu : c’est la clé nécessaire pour saisir la signification des versets énigmatiques sur la « glorification », qui suivent le départ de Jésus et précèdent l’énoncé du grand commandement. Le pape Benoît XVI les explique ainsi :
« Dans le mystère pascal, passion et glorification sont étroitement liées entre elles et forment une unité indivisible. Jésus affirme :‘Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui’ (Jn 13, 31) et il le fait lorsque Judas sort du Cénacle pour accomplir le plan de sa trahison, qui conduira à la mort du Maître : c’est précisément à ce moment-là que commence la glorification de Jésus. L’évangéliste Jean le fait comprendre clairement : en effet, il ne dit pas que Jésus a été glorifié seulement après sa passion, au moyen de la résurrection, mais il montre que sa glorification a commencé précisément avec la passion. Dans celle-ci, Jésus manifeste sa gloire, qui est gloire de l’amour, qui se donne totalement. Il a aimé le Père, accomplissant sa volonté jusqu’au bout, en une donation parfaite; il a aimé l’humanité, donnant sa vie pour nous. » [2]
Cette conception de la gloire est présente dans la liturgie céleste que nous dévoile l’Apocalypse : l’Agneau qui fait l’objet des louanges est l’agneau égorgé (Passion) qui se tient debout (Résurrection). Il est celui qui a rendu une parfaite gloire à son Père et nous entraîne dans sa vie glorieuse :
« Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus égorgé et tu rachetas pour Dieu, au prix de ton sang, des hommes de toute race, langue, peuple et nation […] À Celui qui siège sur le trône, ainsi qu’à l’Agneau, la louange, l’honneur, la gloire et la puissance dans les siècles des siècles ! » (Ap 5,9.13)
De plus, le commandement d’amour prend un nouveau poids à travers le mystère pascal. L’Ancien Testament formulait bien le précepte d’aimer, mais sans nous en donner un exemple parfait : les personnages de l’ancienne Alliance étaient très imparfaits dans leur piété et leur charité, et les écrivains sacrés ne nous ont pas caché les péchés d’Abraham, Moïse, David… Les prophètes eux-mêmes n’invitaient pas à aimer totalement, comme Dieu aime. Jésus, lui, donne un « commandement nouveau » parce qu’il nous montre lui-même le chemin : « comme [καθὼς, katos] je vous ai aimés ». Dans cette simple conjonction, comme, repose toute la radicalité de son invitation. Il s’agit de se donner totalement et sans réserve aux frères, par amour pour Dieu, en imitant Jésus qui embrasse la Croix.
Au Cénacle, Il l’a signifié par le lavement des pieds, avant de le réaliser pleinement au Calvaire : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c’est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j’ai fait pour vous » (Jn 13, 14-15). Nous lisons sous la plume de saint Jean-Paul II :
« Ce ‘comme’ indique la mesure avec laquelle Jésus a aimé et avec laquelle ses disciples doivent s’aimer entre eux. Après avoir dit : ‘Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés’ (Jn 15, 12), Jésus poursuit en révélant le don sacrificiel de sa vie sur la Croix, témoignage d’un amour ‘jusqu’à la fin’ (Jn 13, 1) : ‘Nul n’a plus grand amour que celui-ci : donner sa vie pour ses amis’ (Jn 15, 13). »[3]
Jésus lui-même nous montre, par son commandement nouveau, un chemin très concret pour le suivre : chacun de nous connait dans son cœur les occasions qui se présentent quotidiennement pour aimer son prochain, et les limites qu’il y met naturellement. Cette petite description du pape François pourra nous y aider :
« C’est cette bonne nouvelle qui réclame de chacun un pas de plus, un exercice persistant d’empathie, d’écoute de la souffrance et de l’espérance de l’autre, y compris de celui qui est plus loin de moi, en s’engageant sur le chemin exigeant de l’amour qui sait se donner et se dépenser gratuitement pour le bien de tout frère et de toute sœur. » [4]
La première lecture : voyage de Paul et Barnabé (Ac 14)
Les Actes des Apôtres (ch. 14) nous montrent comment saint Paul a mis en pratique le commandement de Jésus, à travers ses voyages apostoliques et au prix de multiples fatigues et tribulations : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le Royaume de Dieu » (Ac 14,22). Dans la première lettre aux Corinthiens, il exprime, de manière émouvante, l’inquiétude et la sollicitude qu’il éprouve pour chaque homme, avant de conclure : « je me suis fait tout à tous afin d’en sauver à tout prix quelques-uns » (1 Cor 9, 22). Peu à peu, Paul s’est mis à aimer comme Jésus aime.
Tout son ministère se résume par une image : « ouvrir aux nations la porte de la foi » (v.27). À cette époque, le judaïsme attirait de nombreux païens, les craignant-Dieu, qui y trouvaient des remèdes aux serreurs du polythéisme. Ils y pressentaient la justesse de l’idée d’un Dieu qui entre en relation avec l’homme ; mais ils ne pouvaient être incorporés au peuple juif que très progressivement, au bout de plusieurs générations. Sans parler des nombreux peuples qui pratiquaient encore l’idolâtrie sous les formes les plus variées. Tous se trouvaient en quelque sorte « au seuil » de la communauté des croyants : désormais, grâce au Christ, la porte est grande ouverte, et Paul les fait entrer. Le pape Benoît, en promulguant l’année de la foi, avait utilisé cette métaphore pour en montrer l’actualité :
« ‘La porte de la foi’ (cf. Ac 14, 27) qui introduit à la vie de communion avec Dieu et permet l’entrée dans son Église est toujours ouverte pour nous. Il est possible de franchir ce seuil quand la Parole de Dieu est annoncée et que le cœur se laisse modeler par la grâce qui transforme. Traverser cette porte implique de s’engager sur ce chemin qui dure toute la vie. Il commence par le baptême (cf. Rm 6, 4), par lequel nous pouvons appeler Dieu du nom de Père, et s’achève par le passage de la mort à la vie éternelle, fruit de la résurrection du Seigneur Jésus qui, par le don de l’Esprit Saint, a voulu associer à sa gloire elle-même tous ceux qui croient en lui (cf. Jn 17, 22). Professer la foi dans la Trinité – Père, Fils et Saint-Esprit – équivaut à croire en un seul Dieu qui est Amour (cf. 1 Jn 4, 8) : le Père, qui dans la plénitude des temps a envoyé son Fils pour notre salut ; Jésus-Christ, qui dans le mystère de sa mort et de sa résurrection a racheté le monde ; le Saint-Esprit, qui conduit l’Église à travers les siècles dans l’attente du retour glorieux du Seigneur. » [5]
En suivant cette intuition, saint Paul a fondé de nombreuses Églises, et Luc précise scrupuleusement chacun des lieux où l’Évangile porte du fruit (Lystres, Iconium, etc.), comme un jardinier passe en revue les merveilles issues du travail de ses mains. D’autant plus que ces fondations ont coûté beaucoup de souffrances : la description très optimiste de la lecture de ce jour ne doit pas faire oublier que Paul vient d’être lapidé à Lystres (Ac 14,19) et laissé pour mort à l’extérieur de la cité. Dans la deuxième lettre aux Corinthiens, il énumère les épreuves subies : « Cinq fois, j’ai reçu des Juifs les trente-neuf coups de fouet : trois fois, j’ai subi la bastonnade ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage et je suis resté vingt-quatre heures perdu en pleine mer […] J’ai connu la fatigue et la peine, souvent le manque de sommeil, la faim et la soif, souvent le manque de nourriture, le froid et le manque de vêtements » (2 Cor11, 24-27).
Après le périple mentionné dans notre passage, il va devoir affronter de vives controverses à Antioche, qui vont se prolonger jusqu’à Jérusalem. L’Esprit Saint souffle puissamment, mais l’esprit du Malin est également présent. Ces difficultés d’annonce de l’évangile sont aussi les nôtres, comme le rappelait Benoît XVI lors d’une visite à Turin :
« Paul et Barnabé, au terme de leur premier voyage apostolique, reviennent dans les villes déjà visitées et encouragent à nouveau les disciples, les exhortant à rester solides dans la foi, car, comme ils le disent: « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu » (Ac 14, 22). Chers frères et sœurs, la vie chrétienne n’est pas facile ; je sais qu’à Turin également les difficultés, les problèmes, les préoccupations ne manquent pas : je pense, en particulier, à ceux qui vivent concrètement leur existence dans des situations précaires, à cause du manque de travail, de l’incertitude pour l’avenir, de la souffrance physique et morale ; je pense aux familles, aux jeunes, aux personnes âgées qui vivent souvent dans la solitude, aux laissés pour compte, aux immigrés. Oui, la vie conduit à affronter de nombreuses difficultés, de nombreux problèmes, mais c’est précisément la certitude qui nous vient de la foi, la certitude que nous ne sommes pas seuls, que Dieu aime chacun sans distinction et est proche de chacun avec son amour, qui permet d’affronter, de vivre et de surmonter la fatigue des problèmes quotidiens. C’est l’amour universel du Christ ressuscité qui a poussé les apôtres à sortir d’eux-mêmes, à diffuser la parole de Dieu, à se prodiguer sans réserve pour les autres, avec courage, avec joie et sérénité. Le Ressuscité possède une force d’amour qui dépasse toute limite, il ne s’arrête devant aucun obstacle. Et la communauté chrétienne, en particulier dans les domaines les plus engagés sur le plan pastoral, doit être un instrument concret de cet amour de Dieu. » [6]
La propagation de l’évangile est une œuvre toujours nouvelle. Les Actes des Apôtres nous présentent l’apostolat de Paul comme un véritable engendrement dans la foi qui implique les douleurs de l’accouchement (cf. 1Co 4,15 : c’est moi qui, par l’É vangile, vous ai engendrés dans le Christ Jésus). Surgit ainsi, tout au long de l’histoire, la nouveauté de l’Évangile au milieu du monde, grâce à l’éternelle jeunesse de l’Église. Véritable nouveauté, qui n’est pas un changement capricieux à la merci des modes, mais une initiative toujours renouvelée de l’Esprit, comme le note le pape François :
« Dans toute forme d’évangélisation, la primauté revient toujours à Dieu, qui a voulu nous appeler à collaborer avec lui et nous stimuler avec la force de son Esprit. La véritable nouveauté est celle que Dieu lui-même veut produire de façon mystérieuse, celle qu’il inspire, celle qu’il provoque, celle qu’il oriente et accompagne de mille manières. Dans toute la vie de l’Église, on doit toujours manifester que l’initiative vient de Dieu, que c’est ‘lui qui nous a aimés le premier’ (1 Jn 4, 19) et que ‘c’est Dieu seul qui donne la croissance’ (1 Co 3, 7). Cette conviction nous permet de conserver la joie devant une mission aussi exigeante qui est un défi prenant notre vie dans sa totalité. Elle nous demande tout, mais en même temps elle nous offre tout. » [7]
La nouveauté annoncée par Paul ne se limite pas à cela : elle réside surtout dans le contenu de la foi, centré sur la personne du Christ. Dans ce nouveau Royaume qui s’étend, ce n’est plus la naissance, la richesse ou le talent qui comptent, mais l’adhésion à Jésus ; c’est pourquoi Paul confie le gouvernement à « ces hommes qui avaient mis leur foi dans le Seigneur » (v.23). Notons comment l’Eglise se structure naturellement : de même que Jésus avait choisi les Douze, les Apôtres «désignent des Anciens pour chacune des Eglises », « πρεσβύτερος, presbuteros », en grec, d’où le titre ecclésiastique de presbytre. Puis les Apôtres leur transmettent la charge « après avoir prié et jeûné », probablement par l’imposition des mains (cf. 2 Tim 1,6). Nous pouvons y voir l’origine de la « succession apostolique » liée au sacrement de l’ordre, comme l’explique le Catéchisme :
« L’intégration dans un de ces corps de l’Église se faisait par un rite appelé ordinatio, acte religieux et liturgique, qui était une consécration, une bénédiction ou un sacrement. Aujourd’hui le mot ordinatio est réservé à l’acte sacramentel qui intègre dans l’ordre des évêques, des presbytres et des diacres et qui va au-delà d’une simple élection, désignation, délégation ou institution par la communauté, car elle confère un don du Saint-Esprit permettant d’exercer un « pouvoir sacré » (sacra potestas : cf. LG 10) qui ne peut venir que du Christ lui-même, par son Église. L’ordination est aussi appelée consecratio car elle est une mise à part et une investiture par le Christ lui-même, pour son Église. L’imposition des mains de l’évêque, avec la prière consécratoire, constituent le signe visible de cette consécration. » [8]
La deuxième lecture : la Jérusalem nouvelle (Ap 21)
Ce que Paul a commencé, par fidélité au Christ, Jean en voit l’aboutissement ultime dans la « Jérusalem nouvelle » (Ap 21). La scène se situe après le jugement universel : « les morts furent jugés d’après le contenu des livres, chacun selon ses œuvres » (20,12). La mort a été anéantie (v.14) et la création tout entière est renouvelée pour que toute l’histoire arrive à sa consommation finale.
D’où l’opposition entre la « terre nouvelle » et la « première terre », et la disparition de la mer, lieu de refuge des forces du mal et du chaos comme le mentionne le livre de Job : « Suis-je la Mer, moi, ou le monstre marin, pour que tu postes une garde contre moi ? » (Jb 7,12). Apparaît alors, dans une mise en scène grandiose, la « Jérusalem eschatologique », qui emprunte plusieurs de ses traits aux images prophétiques de l’Ancien Testament :
- Image de l’« épouse parée pour son mari » (21,1) ; Jean reprend ici le thème de l’Alliance entre Dieu et le peuple saint, souvent comparée à des épousailles : « Car il m’a vêtue des vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice, comme le jeune marié orné du diadème, la jeune mariée que parent ses joyaux » (Is 61, 10).
- Image de la « Demeure de Dieu avec les hommes », comme l’était le Temple de Jérusalem, qui contenait l’Arche d’Alliance – d’où la formule classique : « Ils seront son peuple et Il sera leur Dieu » (cf. Ez 37,27) ;
- Image du monde nouveau à venir, lieu de toute consolation : « Il essuiera toute larme de leurs yeux » (v.4), et de vie en plénitude : « la mort ne sera plus », comme stdans la vision d’Isaïe : « Je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit. Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée. Car je vais recréer Jérusalem, pour qu’elle soit exultation, et que son peuple devienne joie » (Is 65,17).
Jésus a déjà lui-même accompli tout cela en sa personne : il est l’époux des noces spirituelles ( Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux, Jn 3,29), lui qui s’est fait la demeure de Dieu en s’incarnant ( Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, Jn 1,14), et qui donne vie et consolation aux hommes ( Moi, je suis la résurrection et la vie, Jn 11,25).
Dans la vision de Patmos, dont nous lisons un extrait aujourd’hui, Dieu déclare solennellement : « Voici que je fais toutes choses nouvelles » (v.5), et les lectures nous montrent l’ampleur de ce renouvellement. Tout est fondé sur la Résurrection, point de départ du monde renouvelé, et se déploie à travers l’Église, comme l’explique Benoît XVI :
« La première chose absolument nouvelle réalisée par Dieu a été la résurrection de Jésus, sa glorification céleste. Elle est le début de toute une série de « choses nouvelles », auxquelles nous participons nous aussi. Les « choses nouvelles » sont un monde plein de joie, où il n’y a plus de souffrances ni d’abus, où il n’y a plus de rancœur et de haine, mais seulement l’amour qui vient de Dieu et qui transforme tout. » [9]
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[1] Benoît XVI, Homélie du 20 mars 2008, disponible ici.
[2] Benoît XVI, Homélie, 2 mai 2010, disponible ici.
[3] Jean-Paul II, encyclique VeritatisSplendor, disponible ici.
[4] Pape François, Message pour la paix (2014), disponible ici.
[5] Benoît XVI, Porta Fidei.
[6] Benoît XVI, Homélie, 2 mai 2010, disponible ici.
[7] Pape François, Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, nn.12 (une éternelle nouveauté), disponible ici .
[9] Benoît XVI, Homélie, 2 mai 2010, disponible ici.

La Jérusalem céleste (enluminure de l’Apocalypse dorée des ducs de Savoie)