Danger des richesses, nécessité de la conversion : c’est le thème qui domine les lectures de ce dimanche. L’évangile nous présente un riche insensé qui se complaît dans ses richesses et va tout droit à la mort, tandis que le Qohèleth s’interroge sur la vanité du travail humain. D’où l’interpellation de saint Paul : « Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre ! » (Col 3,2).
La première lecture : Vanité des vanités ! (Qo 1,2 ; 2,21-23)
L’évangile de ce dimanche fait résonner cette interpellation dérangeante : « Tu es fou ! », par laquelle Dieu essaie de nous faire ouvrir les yeux devant la réalité de nos idolâtries ; dans sa pédagogie envers son Peuple, il a aussi inspiré la réflexion des Sages d’Israël, pour atteindre le même but : chercher la Sagesse en rejetant la folie. La liturgie puise donc dans ce trésor de la littérature sapientielle un petit joyau tiré du livre du Qohèleth, qui traite précisément du danger, pour le cœur humain, de se laisser envoûter par les biens matériels. Comme c’est la seule apparition de ce livre dans tout le lectionnaire des dimanches, il convient de lui dédier une brève introduction.
Le petit rouleau appelé « Qohèleth », qui est lu dans les synagogues lors de la fête des Tentes (septembre-octobre), tire son nom du personnage auquel il est attribué : le roi Salomon, modèle de sagesse, qu’il a demandée à Gabaon et reçue « au milieu d’un peuple nombreux » (1R 3,8). C’est en le regardant au milieu de ce Peuple, rassemblé lors de la dédicace du Temple pour recevoir sa bénédiction (1R 8), qu’on lui attribue ce qualificatif d’homme de l’assemblée (קהל, qahal d’où Qohèleth). D’où le titre grec du même livre, transcrit en français « Ecclésiaste », qui désigne le président d’une assemblée, et qui est en usage dans certaines Bibles ; il ne faut pas le confondre avec le livre de Ben Sira, qui porte lui aussi dans la tradition chrétienne un titre inspiré de la même racine (Ecclésiastique). On estime qu’il fut rédigé longtemps après le retour d’Exil, mais avant la révolte des Macchabées, donc vers le IIIème siècle avant l’ère chrétienne. La TOB décrit ainsi le caractère de son auteur :
« L’Ecclésiaste dénonce de façon générale les positions extrêmes qui, paradoxalement, se rejoignent dans l’inefficacité. Il n’est ni pessimiste, ni optimiste, ni opportuniste ; c’est un esprit réaliste et lucide. Il a la passion du vrai, de l’authentique. Pour lui, la vie est bonne ; c’est un don de Dieu qu’il faut accueillir avec joie, sans tenter de faire l’ange ou la bête. Ainsi Qohéleth multiplie les paradoxes au service d’une dialectique implacable qui semble, à première vue, ne déboucher que sur des oppositions irréductibles. Rien d’étonnant à ce qu’il n’ait pas fait école. » [1]
La première expression du livre, passée à la postérité, lui donne dès le début un ton réflexif, désabusé par le monde mais en recherche de la sagesse : « Vanité des vanités, tout est vanité » (Qo 1,2). La parole utilisée (הבל, hevel) signifie dans son sens immédiat le souffle, l’haleine, la fumée : ce qui se dissipe en un instant sans laisser de trace ; le sens abstrait en est donc la fugacité, l’absence de solidité pour fonder quoi que ce soit. « Vanité des vanités » est la forme hébraïque pour exprimer le superlatif : « vanité extrême », pourrait-on traduire, ou encore : « Tout n’est que fumée ! ».
Puis la liturgie emprunte au deuxième chapitre le thème qui domine ce dimanche : la vanité du travail et des richesses, que Salomon dénonce lorsqu’il fait le bilan de sa vie. Il s’était affirmé comme un grand bâtisseur (Qo 2,4), un commerçant habile : « Je devins grand, je m’enrichis » (v.9). Mais dans sa vieillesse, il constate amèrement : « J’en suis venu à me décourager pour tout le travail que j’ai fait sous le soleil » (v.20), et notre passage en est l’explication limpide. A la question de Jésus dans l’évangile, « ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? » répond la sagesse de Qohèleth : « quelqu’un qui ne s’est donné aucune peine » (v.21). Quel mérite ont les héritiers d’être riches ? Ils ne se sont donnés que la peine de naître, cela est-il juste en regard de la fatigue des parents ?
Lorsque Jésus décrit les délibérations intérieures de l’homme riche, dans l’évangile de ce dimanche, il rejoint la dénonciation du Qohèleth : en dédiant tout son cœur à ses biens, celui qui ne fait que calculer et travailler pour augmenter son patrimoine aboutit à une impasse existentielle : « tous ses jours sont autant de souffrances, ses occupations sont autant de tourments : même la nuit, son cœur n’a pas de repos » (v.23). D’où la conclusion sapientielle qui revient à chaque page du livre : « Cela aussi n’est que vanité ».
Homme insensé, reviens à l’essentiel !
L’évangile : parabole de l’homme insensé (Lc 12,13-21)
Le Christ reprend ce message de sagesse en l’illustrant par une parabole. L’occasion lui en est donnée par un inconnu qui l’interpelle, visiblement en conflit violent avec son frère, pour que Jésus « partage l’héritage ». Toute famille sait combien ce moment de partage est délicat, semé d’embûches venant des non-dits, suspicions et envies accumulés pendant des décennies ; sans parler des blessures affectives qui ressurgissent à l’occasion et rendent la tâche encore plus ardue. La demande paraît presque légitime : le Maître qui a tant d’autorité ne pourrait-il pas l’utiliser pour régler un conflit humain ?
C’était aussi recourir à un imaginaire religieux qui semblait favorable : après avoir réalisé la conquête de la Terre promise, le vieux Josué – dont le nom en hébreu (יהושׁע, Iehoshua) et en grec (Ἰησοῦς, Ièsous) est similaire à celui de Jésus – n’avait-il pas reçu l’ordre du Seigneur de partager le pays en héritage entre toutes les tribus (Jo 13) ? Le livre de Ben Sira attribuait ce rôle à Jacob : « Le Seigneur confirma Jacob dans ses bénédictions et lui donna le pays en heritage ; il le divisa en lots et le partagea entre les douze tribus » (Si 44,23). De même, dans sa vision de l’Israël rénové à la fin de son livre, Ezéchiel avait rapporté cet ordre du Seigneur :
«Vous partagerez ce pays entre vous, entre les tribus d’Israël. Vous vous le partagerez en héritage, pour vous et pour les étrangers qui séjournent au milieu de vous et qui ont engendré des enfants parmi vous, car vous les traiterez comme le citoyen israélite. Avec vous ils tireront au sort l’héritage, au milieu des tribus d’Israël. Dans la tribu où il habite, c’est là que vous donnerez à l’étranger son héritage, oracle du Seigneur Dieu. » (Ez 47,21-23).
Ce thème est aussi présent dans le ministère de Jésus : dans la grande parabole des « vignerons homicides » (Lc 20), qui décrit l’histoire d’Israël et y insère son propre sort, le Christ attribue aux vignerons, dans leur envie meurtrière, ce dessein pervers : « Celui-ci est l’héritier ; tuons-le, pour que l’héritage soit à nous ! » (Lc 20,14). A travers l’institution humaine, c’est l’enjeu théologique qui pointe.
On aurait donc pu s’attendre à ce que Jésus s’insère dans ce riche univers religieux pour le renouveler de l’intérieur. Mais sa réponse est sans appel : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » (v.14). Ce faisant, il refuse de se situer dans la lignée des Juges d’Israël, une prérogative royale à laquelle il pourrait pourtant prétendre, et refuse aussi d’exercer au nom de son Père un nouveau mode de partage des biens qui aurait pu « accomplir la Loi ». Son refus est net, décidé : si personne ne l’a établi, c’est que son Père ne lui a pas donné cette mission. On approche ici de la séparation entre spirituel et temporel qui ressort de sa fameuse réponse « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Lc 20,25). Le cardinal Ratzinger expliquait ainsi le refus du Christ de procéder à « partager l’héritage », alors que ce service humain était à sa portée :
« Cette réponse d’abord presque incompréhensible, devient plus claire si on la relie à notre aujourd’hui. Car aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui s’avancent pour demander au Christ : ‘Dis aux autres de donner de leur bien. Mets-toi, Seigneur, à redistribuer les biens de la terre.’ Oui, nombreux sont ceux qui voudraient réduire le christianisme à une nouvelle organisation politique, précisément tous ceux qui réduisent la foi à n’être que sociologie, économie et politique. Mais alors on donne pour acquis le fait que la véritable rédemption de l’homme ne touche qu’à ce qu’il possède, et à une nouvelle répartition de ce que l’on a : le monde devrait et pourrait être sauvé grâce à des structures concernant l’avoir : car, en définitive, il n’y aurait rien d’autre dans la vie humaine. Si nous regardons un tel horizon, il apparaît en toute clarté que la réponse du Seigneur ne pouvait être qu’inattendue. De fait, la requête paraît être évidemment de cette nature ; elle correspond à la tentation endurée par Jésus, au début de sa vie publique, et qui traverse tous les temps. Ce qui lui est demandé n’est finalement pas autre : ‘Que ces pierres deviennent du pain’. Dis autrement : rachète les hommes en apaisant et satisfaisant leur soif de posséder… » [2]
Suit alors la parabole du riche insensé, qui illustre de façon dramatique les dévastations de l’avidité (gardez-vous bien de l’avidité). Le Seigneur nous transporte dans les délibérations intérieures d’un homme opulent, des pensées qui ne nous sont que trop familières car souvent notre monde intérieur est rempli de ce genre de calculs. Le sens de cette parabole est limpide… Interrogeons-nous : qu’aurait-il dû faire, s’il avait été sage ?
Tout d’abord, en constatant que la récolte dépassait ses capacités de provision, il aurait simplement dû penser aux pauvres : « puisque le Seigneur m’a béni par tant de fruits, rendons-le au Seigneur qui est présent dans les pauvres ! » Il aurait ainsi fait le meilleur investissement, en montrant à la fois son détachement des biens matériels et sa préoccupation pour les nécessiteux. Dostoïevski nous décrit l’état actuel de notre humanité qui rejoint la dénonciation du Christ :
« De nos jours, [nos contemporains] se sont tous dispersés en autant d’atomes : chacun s’isole dans son trou, s’écarte des autres, se cache et cache ce qu’il a, finit par s’éloigner de ses semblables et les éloigner de lui. Il amasse de la richesse dans son isolement, et il pense : ‘Comme je suis fort à présent, et sûr de l’avenir !’ Et il ne sait pas, l’insensé, que plus il amasse, plus il s’alourdit dans une impuissance qui est un suicide. Parce qu’il est habitué à mettre son espoir en lui seul et s’est détaché de la communauté, il a accoutumé son âme à ne pas croire à l’entraide ni à l’humanité ; il tremble seulement de perdre son argent et les droits qu’il a acquis. Partout aujourd’hui l’esprit humain se donne le ridicule d’oublier que la véritable garantie de la personne consiste non pas dans l’effort de l’individu isolé, mais dans une communauté humaine bien établie. Cet isolement terrible aura certainement une fin, et tous comprendront soudain à quel point étaient contre nature leurs séparations. Il y aura alors un souffle nouveau, et ils s’étonneront d’être restés si longtemps dans les ténèbres ; mais ils ne voyaient pas la lumière. » [3]
Ensuite, l’homme riche fait un projet d’agrandissement, qui est en soi légitime : pensons aux projets des entreprises qui nous font vivre. Mais il aurait dû le soumettre à la bonne volonté du Seigneur qui veille sur l’histoire, plutôt que de ne s’appuyer que sur ses propres forces. C’est ainsi que la Lettre de Jacques nous enseigne à dépendre de la Providence :
« Vous qui dites : ‘Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons l’année, nous ferons du commerce et nous gagnerons de l’argent !’ Vous qui ne savez pas ce que demain sera votre vie, car vous êtes une vapeur qui paraît un instant, puis disparaît. Que ne dites-vous au contraire : ‘Si le Seigneur le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela.’ » (Jc 4,13-15)
Enfin, la troisième erreur – conséquence des précédentes et aboutissement de l’existence passée dans l’avarice – consiste à se gargariser de son confort : « Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence ! » (v.19). Oubli total de Dieu, des pauvres, du prochain, des devoirs envers sa famille… D’autant plus coupable qu’il n’est pas encore actuel mais tout entier désiré : l’homme se projette dans sa future jouissance : « Alors je me dirai à moi-même… ». Jésus nous montre ainsi la perdition de l’âme complaisante dans son vice, l’avidité, qui en désire les fruits alors même qu’elle ne les possède pas. Le cardinal Ratzinger nous montrait l’actualité de cette attitude :
« Cet homme est vraiment une parabole pour notre temps ! Que de perspectives, de possibilités bénéficions-nous aujourd’hui ! La technique actuelle nous offre tant de possibilités : en termes de nouveau bien être, de nouvelles richesses de communication, de nouvelles capacités de construire et, surtout, même de détruire ! On a le sentiment que tout, ou presque tout, nous soit possible, que tout soit presque calculable ; une seule chose ne l’est pas ; de tous nos calculs disparaît sans cesse davantage l’unique chose nécessaire : Dieu et l’âme ! Le Seigneur nous le dit : toute l’intelligence de notre monde, aussi puissante et riche de succès puissent-elles être, n’est que sottise, si elle ne tient pas compte de l’unique nécessaire et l’oublie. » [4]
A quelques siècles de distance, saint François de Sales nous décrivait l’aveuglement auquel conduit l’avarice, avec son bon sens et sa profondeur spirituelle qui nous touchent toujours :
« Mais voilà, Philotée ! personne ne reconnaît qu’il est avare et tout le monde désavoue cette bassesse. On invoquera l’entretien des enfants, qui coûte cher, la prudence qui demande que l’on mette de côté ; jamais on en a trop, il se trouvera toujours quelques raisons d’en avoir davantage. Même les plus avares, non seulement ne reconnaissent pas qu’ils le sont, mais, en conscience, il croit ne pas l’être. Pourquoi ? Parce que l’avarice est une fièvre sans nulle autre pareille : plus elle est violente, plus elle est ardente, moins on la ressent. Moïse vit le feu qui brûlait le buisson sans le consumer. Le feu de l’avarice agit de manière tout à fait contraire : il consume et dévore l’avare, mais l’avare n’en ressent aucune brûlure. Dans les ardeurs et les chaleurs extrêmes de sa fièvre, il se vante de la plus douce fraîcheur du monde. Il est persuadé que son insatiable soif est toute naturelle… » [5]
D’où la forte interpellation du Seigneur : « Tu es fou ! » L’avare est devenu aveugle, il s’est précipité de lui-même dans un trou sans fonds, et la dure réalité vient soudain le réveiller : la mort qui nous attend tous sera le moment de vérité, lorsque les illusions tomberont d’elles-mêmes et nos ténèbres viendront au grand jour…
« Cette nuit même, on va te redemander ta vie » : tous les calculs humains pâlissent et s’effondrent d’eux-mêmes devant la souveraineté du Seigneur de la vie, qui tient en ses mains nos destinées. L’événement fatal aura lieu « dans la nuit » : une façon d’indiquer au riche qu’il sera pris par surprise, comme saint Paul nous le rappelle :
« Vous savez vous-mêmes parfaitement que le Jour du Seigneur arrive comme un voleur en pleine nuit. Quand les hommes se diront : Paix et sécurité ! c’est alors que tout d’un coup fondra sur eux la perdition, comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils ne pourront y échapper. » (1Th 5,2-3).
Le Christ lance cette question qui reprend l’enseignement du Qohèleth : « Ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? » Si encore ce pouvaient être les pauvres, le Seigneur en tiendrait compte dans son jugement ; mais le riche insensé n’a certainement pas pris en compte les nécessiteux dans son héritage… Tout le labeur de ses jours de fatigue tombera donc en possession soit d’un parent héritier, soit de l’État, soit – pire encore – des accapareurs en tous genres qui ne manquent jamais autour des riches. Quel désastre ! Et l’évocation de ce désastre devrait nous faire réfléchir…
Dans la deuxième lecture, saint Paul nous indique le chemin pour ne pas encourir la même ruine spirituelle : « Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre » (Col 3,2). C’est la même opposition que le Christ utilise dans sa morale de la parabole : « amasser pour soi-même », c’est-à-dire ne vivre que pour les choses d’ici-bas ; ou bien « être riche en vue de Dieu », en ayant l’âme tendue vers le Ciel. Le cardinal Ratzinger nous explique le sens de cette dernière expression, qui nous permet de terminer sur une note positive notre méditation, en invoquant Marie notre mère :
« Nous nous enrichissons auprès de Dieu si nous renonçons aux richesses. Les richesses abandonnées sont des trésors auprès de Dieu et si l’avarice est une idolâtrie, y renoncer, et les distribuer, revient alors à savoir s’enrichir auprès de Dieu. Nous devrions apprendre à donner non seulement des choses mais nous-mêmes, apprendre à vraiment nous perdre, car ainsi nous devenons semblables à Dieu – Trinité en qui les trois personnes se donnent l’une à l’autre, formant ainsi le Dieu unique. Alors croissent en nous la justice, la pureté, la vérité, la fidélité, la bonté, ce qui nous rend semblables à Dieu ; ce sont nos authentiques trésors qui, en vérité, nous rachètent et personne ne peut nous les arracher. S’enrichir auprès de Dieu : qui, à ces mots, ne pense à l’humble servante du Seigneur ? Avec son Fiat, elle a tout donné et a tout reçu. Par son oui, Marie a fait un don à Dieu lui-même, l’a rendu plus riche, lui a donné la nature humaine, la parole humaine, lui a restitué ainsi, de façon nouvelle, l’humanité, la terre et le monde. Du premier instant de la conception jusqu’à l’ultime parole de Jésus sur la croix, la vie de Marie fut un don, elle a rendu Jésus au père et à nous. Elle le redonne, elle nous a donné le trésor des trésors, Jésus, le fruit béni de son sein. Et tout en ne cessant de donner, elle s’enrichit encore et toujours pour nous. » [6]
[1] Bible TOB (2011), Introduction à Qohéleth ou l’Ecclésiaste , p. 1403.
[2] Joseph Ratzinger, Enseigner et apprendre l’amour de Dieu, Parole et silence 2016, p. 262.
[3] Dostoïevski, La fraternité, in Carnets des Démons , Pléiade 1959, p. 888.
[4] Joseph Ratzinger, Enseigner et apprendre l’amour de Dieu, Parole et silence 2016, p. 264.
[5] Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote, Partie III, chapitre XIV (la pauvreté d’esprit), nº236, Cerf 2019, p. 264.
[6] Joseph Ratzinger, Enseigner et apprendre l’amour de Dieu, Parole et silence 2016, p. 266.