La main du Christ guérit nos lèpres
Les textes de ce dimanche évoquent la lèpre, cette terrible maladie interprétée comme un châtiment divin qui entrainait l’exclusion de la communauté et du culte. Jésus vient redonner son vrai sens à la pureté et montre qu’aucune lèpre, aucun péché, ne peuvent séparer l’homme de la miséricorde de Dieu.
Aujourd’hui encore, nos sociétés mais aussi nos familles et nous-mêmes avons nos lépreux. Dieu nous demande de faire tomber ces barrières. Il nous invite aussi à reconnaître nos propres lèpres et à nous approcher avec confiance de Celui qui veut nous redonner pleinement la vie.
Pour aller plus loin
Nous connaissons tous la fondation « Raoul Follereau » créée pour lutter contre la lèpre. On pourra découvrir un portrait saisissant de l’homme qui en est à l’origine, à la fois poète et guide d’âmes, écrit par Jacqueline de Romilly, ici :
Raoul Follereau est un exemple de charité universelle, et de réconciliation, qui disait par exemple :
« La lèpre, c’est un homme qui souffre et se désespère. A quoi bon l’arracher à la lèpre, si, dans notre cœur, il demeure un lépreux ? C’est pourquoi la bataille de la lèpre se livre sur deux fronts. Il s’agit de soigner les malades, de les rendre non contagieux, de les guérir. Mais il s’agit aussi de guérir les bien-portants de la peur absurde et parfois criminelle qu’ils ont de cette maladie et de ceux qui en sont atteints… »