lecture

Refuser les fausses alternatives

À l’écoute de la Parole

Un piège est tendu au Christ au cours de sa dernière semaine à Jérusalem: est-il légitime de payer l’impôt à César? Sa célèbre réponse est lapidaire: «rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu» (Mt 22). Un principe qui est illustré par la figure de Cyrus en première lecture (Is 45), et qui connaitra une postérité extraordinaire en Occident.

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Méditation

En dialogue avec le monde d’aujourd’hui, l’Église est souvent confrontée à de fausses alternatives: nous devons apprendre à les déjouer, et à profiter des occasions polémiques pour annoncer la Bonne Nouvelle.

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Bonne lecture, bonne prière! P. Nicolas Bossu LC

Pour aller plus loin

La page évangélique de cette semaine est une bonne occasion pour approfondir la «Doctrine Sociale de l’Eglise», qui est un complément à la proclamation de la foi pour guider les personnes et les nations vers le bien commun. On trouve par exemple dans le Compendium de 2004 une application directe de l’évangile du jour:

«Jésus refuse le pouvoir oppresseur et despotique des chefs sur les Nations (cf. Mc 10, 42) et leur prétention de se faire appeler bienfaiteurs (cf. Lc 22, 25), mais il ne conteste jamais directement les autorités de son temps. Dans la diatribe sur l’impôt à payer à César (cf. Mc 12, 13-17; Mt 22, 15- 22; Lc 20, 20-26), il affirme qu’il faut donner à Dieu ce qui est à Dieu, en condamnant implicitement toute tentative de divinisation et d’absolutisation du pouvoir temporel: seul Dieu peut tout exiger de l’homme. En même temps, le pouvoir temporel a droit à ce qui lui est dû: Jésus ne considère pas l’impôt à César comme injuste.»

Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église, nº379. 

Une mise en application concrète de la doctrine sociale est proposée depuis plusieurs années par le parcours Zachée, initié par la Communauté de l’Emmanuel. On en trouvera ici une description.



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