La vocation de Pierre, entre Jésus, le Père et l’Église
À l’écoute de la Parole
«Pour vous, qui suis-je?»: Jésus pose la question-clé à ses disciples, alors qu’ils passent par Césarée de Philippe (Mt 16). Les temples païens de la ville, avec leurs rites et superstitions étranges, devaient dérouter les disciples du Maître qui se présentait comme «la lumière du monde».
Pierre offre la bonne réponse, celle de la foi en sa divinité: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant!» Il reçoit en retour la charge du nouveau Temple que Jésus est venu fonder, l’Église: « Je te donnerai les clés du royaume des Cieux…» Il ressemble donc à Eliakim, le gouverneur de Jérusalem au temps d’Isaïe, à qui le Seigneur avait déclaré: « Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David… » (Is 22).
Méditation
Jésus pose son regard sur Pierre, qui vient de confesser sa divinité, et lui confie son trésor: l’Église, ces âmes qu’Il est venu sauver. Cette vocation naît de l’amour éternel du Père pour le Verbe, et se transmet de génération en génération par le sacerdoce. Les prêtres d’aujourd’hui reçoivent leur vocation sacerdotale de la conjugaison de ces mystères: l’amour trinitaire, le Cœur du Christ, l’Église incarnée, la Croix….
Pour aller plus loin
L’Église, fondée sur le roc de Pierre: l’évangile de cette semaine nous suggère de prier pour l’Église, pour le pape, pour l’unité des chrétiens. C’est le charisme de la communauté du Chemin neuf , répandue à travers le monde ( ), qui nous offre cette belle prière pour l’unité:
«Seigneur Jésus, qui as prié pour que tous soient un, nous te prions pour l’unité des chrétiens, telle que tu la veux, par les moyens que tu veux. Que ton Esprit nous donne d’éprouver la souffrance de la séparation, de voir notre péché, et d’espérer au-delà de toute espérance. Amen»