Appelés à la conversion
Une métropole païenne à convertir, Ninive: le Seigneur y envoie Jonas, et tous se mettent à jeûner, animaux inclus (Jo 3).
Le monde entier à convertir: Jésus commence par un grand cri, «Convertissez-vous et croyez à l’Évangile!», puis il appelle quatre disciples pour les convertir en «pêcheurs d’hommes» (Mc 1). Une transformation qui prendra du temps.
A l’écoute de la Parole
Sur un mode ironique, l’auteur du livre de Jonas montre que le rôle du prophète n’est pas de condamner mais de préparer la route à la miséricorde. De même, Jésus, dans l’évangile, appelle à la conversion pour accueillir la Bonne Nouvelle: Dieu nous aime et nous sauve en son Fils, Jésus-Christ.
La conversion et la foi appartiennent à une même dynamique. C’est dans l’Eglise – communauté des croyants – que nous pouvons trouver les moyens de cette entreprise qui culmine dans l’évangélisation.
Méditation: Seigneur, convertis-moi!
Qu’en est-il de la relation entre conversion et foi?
On remarquera une différence de taille dans les lectures: chez Jonas, la foi précède la conversion (aussitôt les gens de Ninive crurent en Dieu), alors que dans l’évangile c’est l’inverse qui est demandé: «convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle».
Pour aller plus loin
On pourra lire sur ce site le récit de deux conversions célèbres, celle de Paul Claudel et celle d’Alphonse Ratisbonne.