Il est ressuscité… Optimisme ou espérance ?
À l’écoute de la Parole
« Il n’est pas ici ! » : l’annonce des deux anges retentit en ce matin de Pâques, depuis le tombeau vide. Nous relisons avec émotion le récit des femmes qui se rendent au tombeau de bon matin (Lc 24), recevant la première annonce de l’Évangile : « Il est ressuscité, il n’est pas ici ! »
Puis nous voyons cette Bonne Nouvelle se propager aux débuts de la vie de l’Église : saint Pierre l’annonce pour la première fois aux païens (Ac 10). Les Actes des apôtres, que nous lirons pendant la période pascale, illumine notre vie personnelle et celle de la communauté.
Méditation
« Le Christ est ressuscité ! » : toute la liturgie de ce dimanche proclame ce Mystère… un événement qui a tout changé, pour toujours. La veillée pascale a commémoré son surgissement au milieu de la nuit ; aujourd’hui, nous commençons le temps pascal en laissant résonner l’annonce des anges dans notre cœur.
Mais ne confondons pas l’optimisme, ce vague espoir de qui est convaincu que « demain tout ira mieux », avec la grande espérance chrétienne, qui grandit dans l’obscurité et l’épreuve.
Pour aller plus loin
Le mystère de la Résurrection déploie peu à peu sa force irrésistible dans notre vie, comme un fondement invisible sur lequel s’appuyer… Il faut aussi l’approfondir avec l’intelligence ; on pourra par exemple étudier ce discours de saint Paul VI, qui écrivait :
« Oui, toute l’espérance chrétienne est fondée sur la Résurrection du Christ, sur laquelle est « ancrée » notre propre résurrection avec lui. Bien plus, dès maintenant nous sommes ressuscités avec lui (cf. Col. 3, 1) : toute l’étoffe de notre vie chrétienne est tissée de cette inébranlable certitude et de cette réalité cachée, avec la joie et le dynamisme qu’elles engendrent. » [1]
[1] Paul VI, Discours, 4 avril 1970.