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Solennité de la sainte Trinité – Année B

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit

Après le temps pascal, la liturgie nous ramène à une réflexion de fond sur la source et le but de toute notre vie : la très Sainte Trinité, mystère d’amour et de communion.

À l’écoute de la Parole

Le texte du Deutéronome nous présente l’image de Dieu telle qu’elle ressort de la première révélation à Israël : Dieu est Un. L’homme en perçoit les actions et la puissance, mais son être profond demeure mystérieux.

En appelant Dieu « Père », en disant partager son intimité et en invoquant l’Esprit sur les croyants, Jésus révèle le mystère intérieur de Dieu : Dieu est Un mais il est amour et communion de personnes. C’est ce que les chrétiens sont chargés d’annoncer au monde. L’évangile de Matthieu se clôt sur le grand envoi en mission de Jésus, selon une formule trinitaire : « Baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ! » (Mt 28) ; c’est la page d’évangile que nous proclamons aujourd’hui.

Saint Paul, dans la Lettre aux Romains, montre l’Esprit à l’œuvre dans le cœur de croyants, suscitant le cri filial : « Abba, Père ! » (Ro 8). Il explique en quoi le mystère de la Trinité nous concerne : l’homme est appelé à s’unir à Elle et à participer de sa vie divine.

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Méditation : contempler le Christ dans la Trinité

Une fois Jésus monté au Ciel, où pouvons-nous le voir ? Quelle est cette Galilée intérieure où l’Esprit nous invite à découvrir la vie trinitaire ?

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Pour aller plus loin

Notre méditation est cette semaine une invitation à l’aventure mystique. Parmi de nombreuses possibilités, nous recommandons cette école de spiritualité qu’est l’institut « Notre-Dame de Vie », fondé par le bienheureux Marie-Eugène Grialou, ocd. Voir son site officiel.

Voici une belle explication du bienheureux sur la doctrine de saint Jean de la Croix :

« Dans le centre et le fond de l’âme, dans sa pure et intime substance, le Verbe Époux habite dans le secret et le silence; il y est comme en sa demeure et sur son lit de repos. Il y règne en maître et il tient l’âme étroitement embrassée et unie. Il fait sienne l’âme et l’âme peut dire sien son Époux. N’est-ce pas au Verbe Fils de Dieu que l’identifie directement l’amour qui lui est donné par l’opération unique de la Trinité ? Elle est fille par la grâce comme le Verbe est fils par nature. C’est par son union au Verbe qu’elle entre dans le cycle de la vie trinitaire et participe à ses opérations. Elle aspire l’Esprit Saint par la grâce comme le Verbe le fait par nature… »[1]


[1] Père Marie-Eugène de l’Enfant Jésus, ocd, Je veux voir Dieu, éditions du Carmel, p.986.



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