lecture

Dimanche V de Pâques – Année B

Le vigneron, la vigne et les sarments

« Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments » : pour ce cinquième dimanche de Pâques, l’évangile nous offre une très belle image de l’union avec le Christ, recueillie par l’apôtre bien aimé (Jn 15). Sa méditation se prolonge dans sa Lettre : « Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui » (1Jn3).

Saint Paul, fraîchement converti, cherche à se greffer sur le collège des apôtres : une histoire mouvementée que nous racontent les Actes (Ac 9)

À l’écoute de la Parole

Alors que la nature, en ce printemps, se renouvelle et bourgeonne de vie, notre vie chrétienne est elle aussi renouvelée par la présence du Ressuscité – dans l’Église, dans nos âmes, dans notre prochain – pendant le temps de Pâques. Trois niveaux de communion qui se nourrissent mutuellement.

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Méditation : Vivre la communion

Même si les lectures semblent choisies indépendamment les unes des autres, on peut tout de même discerner un fil conducteur qui les relie : le mystère de la communion avec Jésus.

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Pour aller plus loin

« En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5) : cette phrase du Christ est d’une très grande portée pour notre vie spirituelle, car nous avons toujours tendance à vouloir accomplir les choses par nous-mêmes, comme des adolescents impatients de pouvoir enfin s’émanciper… Nous pouvons donc relire certains passages de l’encyclique Mystici Corporis, de Pie XII, qui nous offre une contemplation profonde de ce mystère. On y lit par exemple :

« Le Christ est l’auteur et l’artisan de la sainteté. Il ne peut y avoir aucun acte salutaire qui ne découle de lui, comme de sa source surnaturelle. ‘Sans moi, dit-il, vous ne pouvez rien faire’ (Jn 15,5). Si, à cause de nos péchés, nous sommes touchés par le repentir et la pénitence, si nous nous tournons vers Dieu avec une crainte et une espérance filiales, c’est toujours grâce à lui que nous le faisons. La grâce et la gloire proviennent de son inépuisable plénitude… »



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