« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas… »
Jn 12, 24
L’heure s’approche : heure de la souffrance, heure de la mort sur la Croix. Jésus nous ouvre son Cœur, nous dévoile ce qui l’habite alors : angoisse humaine, confiance envers son Père et obéissance parfaite (Jn 12). Il est le grain de blé qui doit mourir pour porter du fruit…
Alors que Jérusalem fait elle aussi l’expérience de la mort, avec la destruction et l’exil à Babylone, Jérémie prononce son célèbre oracle de la Nouvelle Alliance (Jr 31) : un cri d’espoir lancé vers le Messie à venir.
Au-delà de la mort de Jésus, nous examinerons quelles sont les significations profondes de cette image du grain de blé et verrons comment les appliquer à notre vie.
À l’écoute de la Parole
À la fin du Carême, et avant de vivre pas à pas les mystères de la Passion de Jésus, nous terminons le bref cycle des évangiles de Jean qui nous explique le sens de sa mort. Face au drame qui se prépare, Jésus déclare : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. » (Jn 12, 24) La liturgie de ce dimanche s’articule autour de cette image que le pape Benoît XVI explique ainsi :
Méditation
Jésus s’avance résolument vers sa Passion, et explique à ses disciples le mystère à venir par la comparaison avec un grain de blé. Voyons ce qu’il signifie et comment l’appliquer dans nos vies.