lecture

À l’écoute de la Parole

Ce dimanche, la liturgie recourt au thème de la lumière pour nous préparer à la veillée pascale, où nous célébrerons la Résurrection, un cierge à la main. En passant de la mort à la vie, Jésus transforme notre vie, comme le dit saint Paul dans la deuxième lecture : « dans le Seigneur, nous sommes devenus lumière ; vivons comme des fils de la lumière » (Ep 5, 8).

L’Évangile de Jean (chap. 9) nous présente ainsi l’aveugle de naissance, symbole de l’humanité égarée dans le péché, qui est guéri par Jésus, la Lumière du monde. Il est peu à peu amené à la foi qui lui permet de reconnaître le Messie, par opposition aux Pharisiens qui demeurent dans les ténèbres.

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Méditation : un miracle pour notre conversion

Nous contemplons un miracle de guérison : quel est le rôle des miracles pour notre foi ? Doit-elle s’appuyer sur eux ou les dédaigner ? Plus généralement quel accueil faisons-nous aux signes de Dieu dans notre vie (1) ? Ce miracle ressemble à une nouvelle création : par Jésus, c’est Dieu qui se penche sur l’humanité souffrante et la relève. Acceptons-nous d’être guéris par Jésus ? (2). L’Évangile nous amène enfin à prendre conscience de nos cécités : comment réformer notre regard ? (3)

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Bonne lecture, bonne prière ! P. Nicolas Bossu, LC

Pour aller plus loin

Moins d’un mois avant sa mort, le pape Jean-Paul II avait envoyé un message aux prêtres qui participaient à une session de formation sur le ministère de la confession. Il y traite le thème de la conversion, du sacrement de la réconciliation, et du rôle du prêtre à l’image du Christ médecin, comme dans l’Évangile de l’aveugle-né ; il écrivait notamment :

« Très chers frères, soyez attentifs à célébrer vous aussi le mystère eucharistique avec pureté de cœur et un amour sincère. Le Seigneur nous avertit que nous ne devons pas devenir des sarments coupés de la vigne. Prêchez avec clarté et simplicité la juste doctrine à propos de la nécessité du sacrement de la réconciliation pour s’approcher de la communion, lorsqu’on est conscient de ne pas se trouver dans la grâce de Dieu. Dans le même temps, encouragez les fidèles à recevoir le corps et le sang du Christ pour être purifiés des péchés véniels et des imperfections, de façon à ce que les célébrations eucharistiques soient agréables à Dieu et nous associent à l’offrande de la Victime sainte et immaculée, en ayant le cœur contrit et humble, confiant et réconcilié. Soyez pour tous des ministres assidus, disponibles et compétents du sacrement de la réconciliation, de véritables images du Christ, saint et miséricordieux ».

Message du Pape Jean-Paul II aux participants au cours sur le for interne (pénitencerie apostolique), 8 mars 2005.



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