lecture

Dimanche V du Temps Ordinaire – Année B

Le Christ médecin penché sur l’humanité malade

L’homme souffre, il est malade dans son corps et dans son âme: nous écoutons sa plainte sur les lèvres du malheureux Job: «la vie de l’homme sur la terre est une corvée…» (Jb 7)

Jésus commence sa vie publique en se penchant sur la souffrance humaine: il guérit les malades, expulse les démons, enseigne la Bonne Nouvelle (Mc 1). Pourquoi l’évangile nous rapporte-t-il la guérison de la belle-mère de Simon? Pourquoi cette femme, immédiatement, se mit elle à les servir ?

À l’écoute de la Parole

Jésus se retire dans la nuit pour prier: en avait-il besoin, lui le Fils de Dieu? Et quel rapport avec notre prière, nous qui sommes pécheurs?

⇒ Voir l’explication détaillée

Méditation: l’union de Jésus avec son Père

Les disciples furent surpris de la disparition de Jésus pendant la nuit: pourquoi s’était-il retiré alors que tant de travail apostolique l’attendait, que tant de succès montrait au monde l’avènement du Royaume des Cieux?

⇒ Voir la méditation complète

Pour aller plus loin

Job se plaint amèrement: «Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand»; saint Paul vit la même pression du temps, mais en positif, auprès de la communauté de Corinthe; Jésus consume les quelques jours de sa vie publique à annoncer l’Évangile… Sainte Thérèse de Lisieux nous a offert une belle poésie qui reprend cette vision chrétienne d’une vie qui nous échappe par sa brièveté, mais qui est l’instant où nous pouvons aimer Dieu:

«Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère
Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit
Tu le sais, ô mon Dieu! pour t’aimer sur la terre
Je n’ai rien qu’aujourd’hui !…»[1]

On pourra écouter cette poésie chantée par Pierre Éliane ici.
On pourra en entendre la lecture par Michael Lonsdale ici.


[1] Sainte Thérèse de Lisieux, Mon chant d’aujourd’huisur le site du sanctuaire de Lisieux



.

  • Le Christ, bon Pasteur (musées du Vatican)